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Bac 2018 : 6 pistes qui s’offrent à vous en cas d’échec

Résultas examens, rattrapage, échec
Vous avez échoué au bac ? Des solutions existent. © gettyimages
Par Luca Broens, Fabien Davies, mis à jour le 25 juin 2018
1 min

Beaucoup de lycéens n’osent pas l’envisager, et pourtant, l'échec au bac est un risque à prendre en compte. Ne désespérez pas : plusieurs solutions s'offrent à vous si vous n'obtenez pas le diplôme.

En 2017, le taux de réussite au bac était de 89,7 %. Plus de 10 % des candidats ont donc échoué au baccalauréat. Que faire si vous vous retrouvez dans ce cas, le 6 juillet 2018 ?

1. Repasser le bac

L'une des solutions les plus logiques est de repasser le bac. Vous pouvez le faire soit en redoublant dans votre lycée, soit en le passant en candidat libre.

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En candidat libre, vous passerez les mêmes épreuves que les candidats inscrits dans un lycée. Pour suivre le programme scolaire adéquat, vous pouvez vous tourner vers le CNED (Centre national d’enseignement à distance), qui délivre un enseignement adapté. Les annales et autres manuels scolaires restent également efficaces pour préparer l’examen.

2. Aller à l’université via une équivalence

En passant le DAEU (diplôme d’accès aux études universitaires), il est possible de rebondir pour accéder aux mêmes droits qu’un bachelier. Ce diplôme bénéficie effectivement de la même considération que le baccalauréat.

Pour obtenir le diplôme, il est nécessaire d’être inscrit dans une université pour une année de préparation. Vous pourrez vous inscrire au maximum quatre fois à ce cursus.

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3. Se lancer dans le droit

La capacité en droit demande un investissement personnel important sur deux ans. Aucun diplôme n'est requis à l'entrée, il suffit d'avoir plus de 17 ans au 1er novembre de l'année universitaire en cours. Les frais varient de 190 à 250 € l'année, sachant que vous ne bénéficiez pas du statut d'étudiant (vous ne pouvez pas recevoir une bourse, ni effectuer un stage conventionné).

Avec une capacité en droit, il est possible d'entrer en première ou seconde année de licence de droit, en DUT (diplôme universitaire de technologie) carrières juridiques, en BTS (brevet de technicien supérieur) notariat ou à l'École du notariat. La capacité en droit peut être préparée en fac de droit ou au CNED.

4. Viser un diplôme d’école ou intégrer un BTS

Certaines écoles, très spécialisées et souvent privées, admettent des étudiants n’ayant pas obtenu le baccalauréat. On en trouve notamment dans les domaines de l’art, de l’hôtellerie-restauration, du paramédical, du numérique...

Attention toutefois aux structures qui délivrent des diplômes d’établissement et aux différents labels ! Par exemple, le fait qu’une école délivre ou non un titre inscrit au RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles) atteste que cette formation assure un niveau de qualification professionnelle. Par ailleurs, les frais de scolarité y sont souvent très onéreux.
Avec des conditions d’entrée similaires, certains BTS de lycées privés hors contrat sont également accessibles.

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5. Faire des études en alternance

La formule est de plus en plus prisée. L’alternance permet aux élèves ne possédant pas le bac de continuer leurs études en apprenant un métier. Entrer dans ces filières nécessite néanmoins, pour certaines formations, un bagage d’expérience professionnelle préalable. Par la suite, les études en alternance ne sont pas de tout repos. Donc soyez travailleur(se) !

6. Entrer sur le marché du travail

Certains métiers sont accessibles sans le bac. Se lancer dans le monde du travail présente autant d’avantages que d’inconvénients. Le principal intérêt, à court terme, est bien évidemment celui d’être rémunéré. Que ce soit pour financer une formation, ou tout simplement pour évoluer dans un domaine professionnel particulier. Attention : l’absence de diplôme sur un CV peut cependant se faire ressentir sur la rémunération lors d’un premier emploi, mais aussi sur l'intérêt de celui-ci et les perspectives d'évolution.

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