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SUJET : LA GUERRE FROIDE (1953 – 1990)

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Par La cellule contenu de l’Etudiant, publié le 10 mars 2009
3 min

Sujet couvrant une période assez longue à l’échelle de la planète qui requiert un travail de hiérarchisation et de sélection souvent délicat.

Histoire - Sujet du bac S

La Guerre froide (1953 – 1990)

Sujet couvrant une période assez longue à l’échelle de la planète qui requiert un travail de hiérarchisation et de sélection souvent délicat.

Introduction

Rappel de la définition de la Guerre froide et de la montée des périls depuis 1945.

I – Le dégel (1953-1975)

1- La coexistence pacifique

Ou la théorie du “bon voisinage” (Khrouchtchev au XXe Congrès du PCUS en 1956), se résume autour de 2 principes qui s’expriment dans les faits à l’automne 56 :
- la crise de Suez (juillet) : URSS et Etats-Unis, arbitres du monde
- la crise de Budapest (novembre) : chacun maître chez soi
Les rivalités doivent désormais s’exprimer sur le plan technologique et non plus militaire, afin de servir la paix et le progrès de la planète !

2- L’équilibre de la terreur à la détente

* la crise de Cuba (1962) ou l’affirmation d’une doctrine nucléaire :
- l’arme atomique n’a de sens que si elle ne sert pas
- lutter contre la prolifération de l’arme atomique
* Désarmement et normalisation
- l’arrêt de la course aux armements (S.A.L.T. 1 en 1972 et Helsinki en 1975) traduit la volonté de réduire la charge financière dans l’économie des 2 grandes puissances
- la volonté de normalisation sur les principaux points chauds de la guerre froide (Entrée de la République de Chine à l’ONU en 1971, reconnaissance mutuelle de la RFA et de la RDA avec le Traité Fondamental en 1972…)

3- Les nouveaux équilibres internationaux

Ce relâchement est enfin une réponse à un mouvement d’émancipation qui s’exprime à l’intérieur et hors des Blocs, et qui marque après l’opposition Est-ouest l’émergence d’un monde multipolaire :

  • L’essor du neutralisme né à Bandung (1955) confirmé à Belgrade (1961) qui répond aux aspirations d’une voie différente des pays récemment décolonisés

  • Les distances prises par certains partenaires des deux superpuissance (la Chine ou la Roumanie, voire la Tchécoslovaquie du côté soviétique, la France et plus largement ses alliés opposés à l’intervention au Vietnam, du côté américain)

  • La multiplication des conflits périphériques (indépendance du Bangladesh en 1971, implosion de la péninsule indochinoise après 1974, etc.) qui marquent les limites du principe « E-U et URSS, gendarmes du monde ».

II – La fin de la guerre Froide (1979-1990)

1- La Guerre fraîche

Révolution en Iran (1979)
Invasion de l’Afghanistan par l’URSS (1979)
Programme Initiative Defense Strategic (IDS) ou “guerre des étoiles” de Reagan (1982)

2- Perestroïka et glasnost de Gorbatchev à partir de 1985

* Politique motivée par la volonté du dirigeant soviétique d’alléger le poids d’une crise économique sans précédent en URSS : réformer le communisme de l’intérieur pour en sauver les fondements !
=> 1987 (décembre) : signature à Washington du premier traité de désarmement avec destruction de missiles et procédure d'inspections réciproques
* La Perestroïka crée les conditions de l’émancipation des démocraties populaires en Europe (chute du mur de Berlin en 1989, révolution roumaine, …)

3- Epilogue

- Traité de Moscou (4+2) le 13 septembre 1990
- l'URSS rappelle à partir de janvier 1990 ses troupes de Tchécoslovaquie, de Hongrie, de RDA
- Disparition de l’URSS (25 décembre 1991)
- E-U, gendarmes de monde (désillusions de l’après Guerre froide, impuissances de l’ONU)

Conclusion

  • L’ONU enfin libre de pouvoir assurer sa mission de maintien de la paix et de la sécurité dans le monde ?

  • La disparition de l’URSS consacre-t-elle les Etats-Unis gendarme du monde ?

Marc Sagot

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