À Nancy, la faculté de pharmacie prescrit l'e-pédagogie à ses étudiants

De notre correspondant dans l'Est, Philippe Bohlinger Publié le
À Nancy, la faculté de pharmacie prescrit l'e-pédagogie à ses étudiants
Le nouveau centre d'e-pédagogie de l'université de Lorraine permet de simuler quatre officines grâce à six postes-comptoirs. // ©  Université de Lorraine
Composante de l'université de Lorraine, la faculté de pharmacie de Nancy inaugure Offi'Sim, une plateforme de simulation destinée à former ses étudiants à l'officine de demain.

Exit les rayonnages et boîtes de médicaments de la "pharmacie expérimentale" sur lesquels les étudiants de l'université de Lorraine  s'essayaient au travail en officine : la faculté de pharmacie de Nancy inaugure le 23 septembre 2015 un centre de e-pédagogie baptisé Offi'Sim.

Concrètement, quatre officines virtuelles, matérialisées chacune par six postes-comptoirs, permettront aux étudiants de se familiariser avec la pharmacie de demain : serious-game sur l'accueil des patients, découverte des objets connectés (montre cardiofréquencemètre, pilulier, etc.), analyse d'entretiens pharmaceutiques filmés sur l'asthme, le diabète, la douleur, etc. Une soixantaine d'étudiants suivent la filière "officine de la faculté de pharmacie. 

S'adapter aux nouvelles missions du pharmacien

"Nous avons souhaité nous adapter aux nouvelles missions du pharmacien : travail en réseau, nouvelles missions de service public (prévention et dépistage, conseils personnalisés), mais aussi innover en mettant en place des méthodes d'apprentissage s'appuyant sur les nouvelles technologies", résume Francine Paulus, doyen de la faculté de pharmacie de Nancy. Pour établir les scénarios de ses outils d'e-pédagogie, la faculté a fait plancher des étudiants, des enseignants-chercheurs ainsi qu'une dizaine de professionnels.

Le financement d'Offi'Sim, dont le montant n'a pas été communiqué, a été bouclé grâce à l'Idefi-Remis, mais aussi avec l'aide de la Région, des instances professionnelles (Ordre des pharmaciens et syndicats), ainsi que de partenaires privés.

"Nos deux partenaires privés régionaux, Pharmagest et Alliadis, ont mis à notre disposition des logiciels, ainsi que leurs mises à jour. La profession est en révolution, les choses évoluent tellement vite, nous devons constamment être au top", conclut Francine Paulus.

De notre correspondant dans l'Est, Philippe Bohlinger | Publié le