Bac 2017 : 718.890 élèves de terminale candidats

Erwin Canard Publié le
Bac 2017 : 718.890 élèves de terminale candidats
Près de 720.000 candidats sont attendus aux épreuves terminales du bac à partir du 15 juin 2017. // ©  Nicolas Tavernier / R.E.A
INFOGRAPHIE. Comme chaque année, le ministère de l'Éducation nationale a dévoilé, lors d'une conférence de presse mardi 13 juin 2017, les chiffres principaux du bac. Pour cette session 2017, le nombre de candidats augmente par rapport à 2016.

"Ce sont des chiffres qui donnent le tournis." Florence Robine, directrice de l'enseignement scolaire, l'a souligné lors de la conférence de presse de présentation du bac 2017, mardi 13 juin : les données de cet examen sont impressionnantes.

Tout d'abord, le nombre de candidats : 1.250.000 ! Ce chiffre comprend les candidats aux épreuves terminales (718.890) et les candidats aux épreuves anticipées, passées en première (537.565).


Concernant les candidats aux épreuves terminales, ils se répartissent comme suit : 53 % passent un bac général, 28 % un bac professionnel et 19 % un bac technologique. Soit 3,34 % de plus qu'à la session 2016. Côté épreuves anticipées, on enregistre une hausse de 6,72 % de candidats, laissant présager une nouvelle forte hausse aux épreuves terminales en 2018.

À noter que, pour cette session 2017, le nombre de candidats en situation de handicap qui passeront les épreuves aménagées a augmenté de 25 %.

4 millions de copies à corriger

Parmi les autres chiffres qui "donnent le tournis", figure le nombre de copies : 4 millions, que doivent corriger environ 170.000 correcteurs en près de deux semaines. Quelque 2.900 sujets ont été élaborés pour ce bac 2017.

Le coût – souvent source de polémique – pour la session 2016 a été estimé à 80 euros par candidat présent, comme en 2015.

En ce qui concerne la fraude, Florence Robine indique qu'"un tiers des cas recensés lors de la session 2016 concernaient les outils technologiques : téléphone portable, tablette, montre connectée…". Le nombre de fraudes était en hausse par rapport à 2015 : 911 contre 860, mais il est toutefois moins élevé proportionnellement au nombre de candidats.

Les autres principales manières de tricher, pour les élèves de la session 2016, étaient l'utilisation d'antisèches (28 % des cas), les falsifications – comme le plagiat – (23 %) ainsi que la communication entre candidats (7 %).

Florence Robine a précisé que des "détecteurs" permettant de surveiller l'utilisation d'appareils technologiques se trouvaient dans un certain nombre d'établissements "tenus secrets".

Sécurité renforcée

Au niveau de la sécurité des établissements, Florence Robine a assuré que, compte tenu des éléments apparus récemment (plan Vigipirate, alertes établissements, état d'urgence...), "les dispositifs de sécurité ont été renforcés dans les centres d'examen". Les incidents seront ainsi remontés au sein de la celulle d'alerte de la Dgesco afin de "trouver une solution dans les meilleurs délais".

Enfin, alors qu'une enquête est en cours à propos d'une éventuelle fuite de certains sujets de l'épreuve d'évaluation des compétences expérimentales de physique-chimie (bac S), la directrice de l'enseignement scolaire a précisé que le nombre de fuites avérées est moins important que ce que les rumeurs laissent entendre. Dans tous les cas, "le ministère de l'Éducation nationale travaille main dans la main avec la police et la gendarmerie, qui sont saisies automatiquement dès qu'une rumeur voit le jour pour vérifier et, si nécessaire, engager des poursuites".

Erwin Canard | Publié le