Circulaire Guéant : Laurent Wauquiez annonce le prochain règlement des cas litigieux

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Pas de correction de la circulaire du 31 mai comme annoncée mais des consignes données aux préfets pour régler rapidement les cas litigieux. Tel est le message de Laurent Wauquiez à l’issue de la  réunion au Ministère de l’enseignement supérieur, mardi 11 octobre, sur la question de l‘accès à l’emploi des jeunes diplômés étrangers.

Le ministre a assuré qu’il n’y avait pas de « politique de fermeture » pour les étudiants étrangers. « En septembre 2011 nous avons comptabilisé 5600 autorisations de travail délivrées à de jeunes diplômés étrangers contre 4200 en septembre 2010. » Cherchant à relativiser la polémique, Laurent Wauquiez a malgré tout indiqué qu’il fallait lever toute ambiguïté sur l’attractivité de la France. «Le ministère des affaires étrangères va veiller à ce que le message soit clair dans les postes diplomatiques : nous souhaitons continuer à attirer des étudiants et prioritairement ceux de master. »  La Chine, l’Inde et le Brésil sont les trois pays cités par Laurent Wauquiez.

Prendre en compte l’avis du chef d’établissement
Les représentants des établissements (CPU, CDEFI, CGE) ont pris acte des propos du ministre en espérant que la situation se fluidifie rapidement. Rendez-vous a été pris dans un mois pour évaluer l’avancée des dossiers. «Nous souhaitons que l’avis du chef d’établissement du jeune diplômé soit pris en compte dans le traitement des dossiers par la préfecture », a notamment indiqué Louis Vogel, président de la CPU (Conférence des présidents d'université).

Les représentants des universités et des grandes écoles ont confirmé les difficultés rencontrées et réitéré leurs inquiétudes sur l’attractivité du pays. «Pour éviter que des rumeurs se répandent sur les réseaux sociaux, il faut un message fort », a notamment déclaré Hervé Biausser, vice-président de la CGE. «La France a besoin d’ingénieurs et de cadres à bac+5 », a de son côté renchérit Christian Lerminiaux, président de la CDEFI. Enfin Louis Vogel a rappelé que la CPU souhaitait que l’autorisation de travail soit portée de six mois à un an, pour faciliter la recherche d’emploi et se caler sur ce qui se pratique ailleurs, notamment en Allemagne.

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