Un mois avant la publication du classement de Shanghai, le CWUR (Center for World University Rankings) dresse son palmarès des 1.000 universités qui seraient les plus performantes au niveau mondial.
Cette troisième édition fait apparaître une domination très nette des États-Unis, qui comptent huit universités dans le top 10 (dont le trio de tête Harvard, Stanford et MIT), les deux restantes étant des britanniques (Cambridge au 5e rang, Oxford au 6e).
Premier établissement français, l'ENS (École normale supérieure) de Paris est classée 35e, coiffant d'une place l'École polytechnique. Viennent ensuite Paris-Sud (50e) et l'UPMC (68e).
Le CWUR se fonde sur huit critères. Les trois principaux comptent chacun pour un quart de la note des établissements. Tout d'abord, la "qualité de l'éducation" est mesurée par le nombre d'anciens qui ont obtenu des prix et médailles internationales rapporté à la taille de l'université, tandis que la "qualité de l'enseignement" est évaluée en fonction du nombre de récompenses attribuées aux enseignants-chercheurs. Quant au "travail des alumni", il correspond à la proportion d'entre eux occupant des postes de directeur général (chief executive officer ou CEO) dans des entreprises internationales.
Sont également pris en compte, à hauteur de 5 % chacun de la note globale, le nombre de publications de recherche, l'influence de ces travaux scientifiques, les citations, la productivité mesurée par l'indice h, le nombre de brevets internationaux déposés.
Consulter l'intégralité du classement CWUR et celui des établissements français.