Écoles d'ingénieurs : Supméca rejoint le groupe Isae

Laura Makary Publié le
Écoles d'ingénieurs : Supméca rejoint le groupe Isae
Supméca rejoint le groupe Isae sous le statut de "partenaire". // ©  Supmeca
L'école francilienne Supméca, basée à Saint-Ouen, a annoncé son arrivée au sein du groupe Isae, désormais structuré en association loi 1901. Elle devient ainsi le cinquième membre du groupe, avec Isae-Supaero, Isae-Ensma, l'Estaca et l'École de l'air.

Les discussions allaient bon train depuis plusieurs mois. C'est désormais officiel : Supméca devient le cinquième membre du groupe Isae. Ce dernier, structuré depuis peu en association loi 1901, sur le modèle du groupe des Écoles centrales ou du groupe Insa, a "approuvé formellement" l'arrivée de l'école d'ingénieurs située à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), le 23 janvier 2018, lors de son conseil d'administration, selon Olivier Lesbre, directeur d'Isae-Supaero et président du groupe.

6.000 étudiants au sein du groupe Isae

Avec l'arrivée de Supméca, forte de ses 600 élèves ingénieurs, le groupe Isae revendique désormais 6.000 étudiants et 41.500 diplômés. "Nous avions déjà des relations anciennes avec les membres du groupe Isae, nous partageons les mêmes valeurs, notamment de sélection et d'initiatives. L'objectif de Supméca, à terme, est de devenir l'école de référence en ingénierie mécanique du secteur de l'aéronautique en France", déclare Alain Rivière, son directeur.

Dans un premier temps, Supméca sera un simple "partenaire" du groupe pendant un an. Il lui sera ensuite possible de devenir "membre associé", comme l'Estaca et l'École de l'air, ou bien "membre exécutif". Avec la possibilité d'apposer "Isae" à son nom, comme l'ont fait Supaero et l'Ensma.

S'ouvrir à de nouveaux membres ?

Après Supmeca, d'autres établissements pourraient-ils eux aussi rejoindre le groupe Isae ? Avec sa nouvelle structure associative, il lui est désormais possible d'accueillir de nouveaux "membres ou partenaires". Une série de critères d'éligibilité a été établie : les établissements doivent être sans but lucratif, disposer d'une accréditation de la CTI (Commission des titres d'ingénieur) et d'un bon taux d'insertion professionnelle de ses diplômés deux ans après leur sortie, sélectionner leurs étudiants, et, bien entendu, les insérer dans le secteur aérospatial.


Une formation en alternance au niveau du groupe

Le groupe Isae annonce également sa volonté de créer une formation en apprentissage, "commune au niveau du groupe", portée dans un premier temps par Isae-Supaero et Isae-Ensma.

"Nous avons déposé une lettre d'intention à la CTI. Il s'agira d'un cursus porté par les deux écoles, avec la même maquette en première et en deuxième année. La formation devrait être lancée à la rentrée 2019", précise Olivier Lesbre. La troisième et dernière année du cycle ingénieur se déroulera dans l'une ou l'autre des écoles, selon la spécialisation choisie par l'élève.

Cette formation sera essentiellement ouvertes aux étudiants de DUT, en partenariat avec le Cnam (Conservatoire national des arts et métiers). Un nouveau vivier pour les deux écoles, dont le recrutement se compose aujourd'hui principalement d'élèves issus de classes préparatoires scientifiques.

Laura Makary | Publié le