Écoles de la statistique : le GENES se rapproche des universités et des grandes écoles

Marie-Anne Nourry Publié le
Le GENES (Groupe des écoles nationales d’économie et de statistique) rassemble les activités de recherche et d'enseignement de l'INSEE avec l'ENSAE ParisTech, l'ENSAI Rennes, le CREST (Centre de recherche en économie et en statistique) et le CEPE (Centre d’études des programmes économiques). Au 1er janvier 2011, il est devenu un EPSCP (établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel).

Un statut EPSCP, comme les universités et les grandes écoles

Le GENES est désormais placé sous la tutelle du ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, et de l’INSEE par délégation. « Ce nouveau statut nous dote d'une autonomie et d'un statut identique à celui des universités et des autres grandes écoles, se réjouit Antoine Frachot, directeur du GENES. C’est une étape décisive de l’intégration de ces écoles dans la dynamique des campus en France, en particulier dans le campus de Paris-Saclay pour l’ENSAE ParisTech (École nationale de la statistique et de l’administration économique) et dans le campus de l’UEB (université européenne de Bretagne) pour l’ENSAI Rennes (École nationale de la statistique et de l’analyse de l’information). » Le GENES mise sur ce nouveau statut pour accroître le nombre de ses étudiants, de ses enseignants et pour développer son vivier de chercheurs.

Des projets ambitieux en marche

« Le statut d’EPSCP nous ouvre la possibilité de répondre à des appels d’offres, d’être présents dans des consortiums et de prendre part aux réseaux d’établissements d’enseignement supérieur et de recherche en cours de formation », résume Antoine Frachot. À titre d'exemple, l'ENSAE ParisTech va participer à la construction du pôle d’économie, statistique, sciences de gestion et du pôle sciences sociales sur le campus de Paris-Saclay, en partenariat avec l'École polytechnique et HEC.

Marie-Anne Nourry | Publié le