ECTS et supplément au diplôme : démarrage timide pour les deux labels de la Commission européenne

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Délivrés depuis 2008, par la Commission européenne, les labels ECTS (European Credit Transfer and Accumulation System) et SD (Supplément au diplôme) introduits pour la première fois, en 2010, en France n’ont pas attiré en masse les universités et écoles.

La CPU (Conférence des présidents d’université) avait pourtant « encouragé vivement » les présidents, fin 2009, à candidater à l’appel d’offres qui s’achevait le 15 janvier 2010. « La labellisation devrait permettre de clarifier l’attribution des ECTS, d’homogénéiser l’information sur les formations entre les différentes composantes (…) et enfin de la rendre plus accessibles (anglais, web). Autant de bonnes pratiques qui concourent à une meilleure ouverture à l’international », rappelait la Conférence à ses membres.

Tous n’en sont pas convaincus, puisque l'agence 2e2f (Europe éducation formation France) qui reçoit et présélectionne les candidatures n’en a reçu que… 11 (7 pour le label SD et 4 pour le label ECTS) dont 4 déposées par des universités, 3 par des écoles d'ingénieurs, 1 par une école de commerce et 1 par un lycée (sachant que certains de ces établissements ont déposé une candidature pour chacun des labels). Leur dossier est en cours d’examen et les résultats seront donnés en juin 2010 par l’agence exécutive « Éducation, audiovisuel et culture » de la Commission européenne. Mais d’ores et déjà, « les experts de Bologne travaillent avec les universités afin de les préparer au prochain appel d'offres. Ils espèrent ainsi que les établissements français soient bien représentés parmi les établissements européens candidats, et surtout parmi les établissements lauréats, en 2011», explique-t-on à l’Agence, sachant qu’à ce jour une soixantaine d’établissements en Europe possèdent ces labels.

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