Journées nationales des Cordées de la réussite. Où en est l'égalité des chances aujourd'hui ?

SB Publié le
Lancées en novembre 2008, les Cordées de la réussite concernent aujourd'hui 50.000 élèves. Alors que les journées nationales des Cordées se déroulent du 13 au 18 janvier 2014, retour sur les enjeux de ces dispositifs visant à promouvoir l'égalité des chances, et les défis qu'ils doivent encore relever. Au moment où Vincent Peillon présente sa réforme de l'éducation prioritaire.

Égalité des chances : la démocratisation impossible ? (septembre 2013)

Initiés il y a plus de dix ans, les dispositifs "Égalité des chances" ont essaimé dans la plupart des établissements de l'enseignement supérieur, universités et écoles, en lien avec des lycées et collèges. Sous le label des "Cordées de la réussite", ils concernent aujourd'hui quelque 50.000 élèves.
Mais malgré leur succès et un effet d'essaimage dont témoigne par exemple le lycée Feyder, à Épinay-sur-Seine (93), ces dispositifs ne suffisent pas à contrer la faible démocratisation de notre système éducatif. Le ministère de l'Enseignement supérieur veut ouvrir de nouvelles pistes avec la loi ESR votée à l'été 2013.
Lire notre dossier

Cordées de la réussite : des succès et des dérives (mai 2012)

Parmi les 17 rapports rendus publics le 25 mai 2012 sur le site du ministère de l'Éducation nationale, celui sur les cordées de la réussite dresse un bilan pour le moins mitigé de ces actions d'égalité des chances. En voie de généralisation, les cordées peinent à se structurer.
Lire notre dossier

Ouverture sociale : qui finance les dispositifs d'égalité des chances ? (mars 2011)

Les taux de boursiers augmentent ces dernières années dans les grandes écoles, avec le taux symbolique de 30 % de boursiers du CROUS atteint dans un tiers des écoles de la CGE (Conférence des grandes écoles). Les dispositifs d'égalité des chances se multiplient et s'affichent pour démontrer les efforts d'ouverture sociale consentis par les grandes écoles. Deux indicateurs qui masquent le fait que l'ascenseur social reste bloqué pour les étudiants des milieux les plus modestes. Et que la mixité sociale dans les écoles les plus prestigieuses est encore limitée.
Quels sont les investissements consentis par les grandes écoles, par la puissance publique et par les entreprises pour soutenir ces dispositifs ? Passeport avenir, PQPM, PEI à Sciences po Lille, CPES d'Henri IV, Optim : les budgets de cinq d'entre eux ont été passés au crible par la rédaction d'EducPros.
Lire notre dossier

L'ESSEC dresse le bilan de son programme "Une grande école pourquoi pas moi ?" (décembre 2012)

Le programme "égalité des chances" de l'ESSEC fête ses dix ans. L'occasion de faire le bilan d'un dispositif qui, s'il concerne peu d'élèves, a fait la preuve de son efficacité.
Lire notre dossier

Sciences po : bilan mitigé des 10 ans des Conventions éducation prioritaire (septembre 2011)

Après 10 ans d’existence pour les CEP (Conventions éducation prioritaire), Richard Descoings, directeur de Sciences po, a tiré le bilan, mardi 6 septembre 2011, de ce dispositif d’ouverture sociale qui avait provoqué la polémique, dès sa création en 2001.
Lire notre dossier

Internats d'excellence : un coût élevé pour des élèves pas toujours boursiers (mai 2012)

Le rapport des Inspections générales sur les internats d'excellence rendu public le 25 mai, avec 16 autres, par le tout nouveau ministre de l'Éducation nationale, Vincent Peillon, est particulièrement sévère. En cause : le coût d'un dispositif qui ne concerne que peu d'élèves et dont seulement 60 % sont boursiers.
Lire notre dossier

Education prioritaire: Vincent Peillon ne veut pas de "ghettoïsation" (16 janvier 2014, lexpress.fr)

Le ministre de l'Education nationale présente ce jeudi sa réforme de l'éducation prioritaire. Les ZEP deviennent des REP, les mesures visent à rendre les établissements concernés plus attractifs pour les enseignants.
Lire l'article sur lexpress.fr

SB | Publié le