Enseignement supérieur privé : la Fesic veut s’agrandir

Céline Authemayou Publié le
Enseignement supérieur privé : la Fesic veut s’agrandir
L'Isara Lyon est l'une des 25 écoles membres de la FESIC. // © 
La Fesic, qui regroupe 25 établissements d’enseignement supérieur, souhaite ouvrir ses portes à de nouveaux membres et créer, autour du label EESPIG, un “troisième secteur” de l’ESR.

Ni public, ni privé lucratif. Les écoles de la Fesic (Fédération des établissements d'enseignement supérieur d'intérêt collectif) défendent un modèle hybride, mêlant "qualité de formation et flexibilité". "Nous sommes des PME non lucratives", sourit Jean-Philippe Ammeux, président de la fédération.

L'organisation, qui fédère actuellement 25 établissements (deux-tiers d'écoles d'ingénieurs et un tiers d'école de management) a décidé de revoir sa stratégie de développement, en modifiant son titre – "intérêt collectif" remplace désormais "ingénieurs et cadres" dans l'acronyme – et en ouvrant ses portes à de nouveaux membres.

"Il est encore trop tôt pour dévoiler des noms, concède le directeur de l'Iéseg, mais nous souhaitons élargir le profil de nos écoles." Les portes s'ouvriront à une condition : être habilité à recevoir le label EESPIG (Établissement d'enseignement supérieur privé d'intérêt général).

EESPIG et EESC, incompatibles, pour le moment ?
À l'heure actuelle, les écoles de commerce qui vont adopter le statut d'EESC (École d'enseignement supérieur consulaire) ne pourront pas obtenir le label EESPIG, ce dernier ne pouvant être attribué qu'à des associations ou fondations.

"Les choses sont à discuter, concède Jean-Philippe Ammeux. Si la non lucrativité est garantie, il serait plutôt intelligent de faire évoluer les textes."

Céline Authemayou | Publié le