L’appel du SNES-FSU (syndicat d’enseignants majoritaire dans le second degré) à la grève, lundi 6 septembre 2010, était historique un jour de rentrée. Il était également risqué à la veille d’un grand mouvement contre la réforme des retraites.
Résultat : selon le ministère de l’Éducation nationale seulement 5,62 % des professeurs du collège et du lycée en moyenne (6,92 % dans les collèges, 2,04 % dans les lycées professionnels et 5,24 % dans les lycées généraux et technologiques) ont fait grève (% provisoires). Un chiffre largement en dessous de celui indiqué par le SNES. Selon le syndicat, ce sont 30 % des personnels des collèges et lycées qui ne travaillaient pas. L'idée était de "marquer le coup".
En cause, la politique budgétaire, sociale et éducative du gouvernement jugée responsable de la dégradation des conditions d’enseignement . Au départ seul, le SNES a ensuite été rejoint par le syndicat Sud Education et l’APSES (Association des professeurs de sciences économiques et sociales).
Les autres organisations, de la maternelle à l’université, ont préféré se réserver pour le mouvement interprofessionnel du 7 septembre 2010. Les enseignants vont-ils le suivre ?
