Indiscret. Écoles d'ingénieurs : l'Esstin intègre le réseau Polytech le 1er janvier 2017

Laura Makary Publié le
Indiscret. Écoles d'ingénieurs : l'Esstin intègre le réseau Polytech le 1er janvier 2017
L'Esstin, école rattachée à l'université de Nancy, a revu son offre de formation pour répondre aux attentes du réseau Polytech. // ©  Fred MARVAUX/REA
L'École supérieure des sciences et technologies de l'ingénieur de Nancy, école d'ingénieurs interne à l'université de Lorraine, deviendra la quatorzième école Polytech le 1er janvier 2017. Pour ce faire, l'établissement a refondé son cursus et créé de nouvelles spécialités.

Après plusieurs années de travail, l'heure de l'intégration a sonné. Le 1er janvier 2017, l'Esstin (École supérieure des sciences et technologies de l'ingénieur de Nancy), école d'ingénieurs interne à l'université de Nancy, deviendra la quatorzième école membre du réseau Polytech. Elle était jusqu'à présent associée au réseau. "L'Esstin prendra prochainement le nom de Polytech Nancy. Le conseil d'administration de l'université se prononcera sur le changement de nom et de statut le 31 janvier 2017", explique Laurent Foulloy, le président du réseau Polytech.

Pour rejoindre le réseau, l'établissement nancéen a dû s'adapter au modèle Polytech. "Une des conditions d'appartenance au réseau est d'être pluridisciplinaire", rappelle Laurent Foulloy. L'école, qui ambitionnait depuis 2012 de devenir une école Polytech, s'est ainsi lancée dans une réforme de son offre de formation. 

quatre spécialités proposées aux étudiants

Elle proposera ainsi des cursus ingénieur sous statut étudiant en "énergie, mécanique, matériaux, environnement", "ingénierie du numérique, informatique, réseaux, systèmes" et "maintenance, développement durable, maîtrise des risques, management de l'innovation", ainsi qu'un cursus en apprentissage en informatique industrielle.

La CTI (Commission des titres d'ingénieur) a donné un avis favorable à la création de ces quatre spécialités, lors de ses séances plénières de juillet et de novembre 2016.

Laura Makary | Publié le