Indiscret. Ionis lance elle aussi son école des métiers de l’Internet

Jessica Gourdon Publié le
Indiscret. Ionis lance elle aussi son école des métiers de l’Internet
Sup'Internet - LOGO // © 
Sup'Internet, école spécialisée dans les métiers de l'Internet, ouvrira à la rentrée 2011 au Kremlin-Bicêtre (94).

Le créneau semble porteur. Alors que trois grandes figures d’Internet, Xavier Niel (patron de Free), Marc Simoncini (fondateur de Meetic) et Jacques-Antoine Granjon (PDG de Vente-Privée.com) viennent d’annoncer leur projet "d’école de l’Internet", baptisée EEMI (Ecole européenne des métiers de l’internet), la concurrence contre-attaque.

Même format que l'école de Xavier Niel

Ionis, le plus gros groupe d’enseignement supérieur privé en France (15 écoles, 16.000 étudiants) ouvrira à la rentrée 2011 Sup'Internet, sur son campus du Kremlin-Bicêtre (94) en banlieue parisienne. Cette  école sera sur le même format que celle de Xavier Niel, dont l'ouverture est également prévue pour septembre 2011 : post-bac, en trois ans, et axée sur la gestion et le management de cette économie.

Seule différence, l’école de Ionis couvrira un spectre plus large de métiers. Si sa filière "business et management de l’internet" s’apparente au concept proposé par l’EEMI, Sup'Internet proposera aussi une filière "développement et technologies du web", et une autre en "design graphique et contenus". Au total, Sup’Internet préparera à une trentaine de métiers : "webmasters, ergonomes, responsables du référencement, web analysts et traffic managers, community managers, e-marketeurs, web designer ou encore consultants en e-business". "Une opportunité certaine de débouchés", assure Ionis.

Frais de scolarité de 5.000 euros

Si Sup Internet n’est pas portée par des "stars", l’école aura un atout : elle pourra s’appuyer sur les formations connexes proposée par Ionis (écoles de commerce ISEG et ISG, écoles d’informatique EPITA ou EPITECH, école de multimedia E-Artsup). Pour séduire les lycéens ou étudiants, la concurrence risque également de se jouer sur les prix, car Sup'Internet se présente comme significativement moins chère que sa concurrente. Ionis prévoit des frais de scolarité d'environ 5.000 euros par an, quand les dirigeants de l’EEMI tablent sur une fourchette comprise entre 7.000 et 9.000 euros.

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Jessica Gourdon | Publié le