Va pour l'association. Le ministre de l'Économie a décidé de suivre l'avis du conseil d'administration de Mines ParisTech, qui s'est prononcé, en décembre 2015, contre le projet d'intégration de l'école au sein de l'Institut Mines-Télécom, contrairement à ses consoeurs en région. Un vote franc – 13 voix contre, 4 pour et 3 abstentions –, allant à l'encontre du plan fixé par le ministère de l'Économie et des Finances, tutelle de l'établissement parisien.
En janvier 2015, Bercy a en effet demandé aux six écoles des Mines (Paris, Albi, Alès, Douai, Nantes et Saint-Étienne) placées sous sa coupe de faire évoluer leurs statuts pour devenir des écoles internes du grand établissement IMT (Institut Mines-Télécom).
Une convention d'association en cours d'écriture
Après plusieurs semaines d'allers-retours entre la tutelle et les établissements, le ministre a donc mis fin aux discussions. Lors du conseil d'administration du 25 mars 2016, l'un de ses représentants a annoncé qu'Emmanuel Macron avait entériné la décision du conseil d'administration de décembre.
"À la place, il y aura une association par convention avec l'IMT", précisent les élus du conseil, dans un message adressé à l'ensemble du personnel de l'établissement parisien. Et de préciser que la direction de l'école a été invitée par la tutelle à participer à la rédaction de ce texte.
Ces changement de statuts, qu'il s'agisse d'intégration ou d'association, doivent prendre effet au 1er janvier 2017.