Julien Lagier : "La mise en commun de la marque Centrale est acceptée par tous"

Youness Rhounna Publié le
Julien Lagier : "La mise en commun de la marque Centrale est acceptée par tous"
Plus de 400 diplômés et élèves assisteront au grand rassemblement Intercentrale qui se déroule au Mucem à Marseille. // ©  Ian Hanning / R.E.A
Alors que le 3e congrès annuel des écoles Centrales et Supélec s'ouvre ce soir, le 17 octobre 2018, au Mucem à Marseille, Julien Lagier, président de Centrale Marseille alumnis, revient sur les objectifs et la mission de la Confédération des anciens des Ecoles centrales et Supélec.

Dans quel état d'esprit allez-vous ouvrir le Congrès des centraliens ?

Je n'oublierai pas, en ouverture, mes amis de Supélec, dont je connais personnellement de nombreux anciens. J'accueillerai mes homologues des autres association d'alumnis, dont le président de Supélec.

Je peux vous assurer que le rapprochement entre les différentes associations avance bien. J'associerai d'ailleurs à cette réunion la C5 (Fédération des associations centraliennes Supélec), partie prenante de la Confédération des associations centraliennes et Supélec.

Nous voulons montrer que les associations d'alumnis et les établissements travaillent main dans la main. Même si la mission des uns et des autres peut varier, l'objectif reste commun : faire grandir notre réseau.

Même si la mission des uns et des autres peut varier, l'objectif reste commun : faire grandir notre réseau.

Quel bilan tirer du rapprochement des associations d'alumnis des six Centrale et de Supélec ? Qu'envisagez-vous à l'avenir ?

Une des avancées de notre charte, dont nous fêtons le dixième anniversaire et qui a été modifiée en 2015 notamment dans le contexte de la fusion entre l'École Centrale Paris et de Supélec (CentraleSupélec), est la "mise en commun" de la marque. Une décision acceptée par tous. Si, il y a dix ans, Centrale Paris défendait bec et ongle sa marque, maintenant il n'y a plus de débat sur l'utilisation du nom "Centrale" par les autres établissements du réseau.

Aujourd'hui, la plupart des réunions d'anciens se font en "intercentrales". À présent, ces réunions, tout comme les afterworks ou les mini-formations comme Centrale Paris en organise, sont ouvertes à tous les centraliens. À l'étranger, ces réunions intercentrales sont systématiques.

À l'avenir, la Confédération essaiera de mutualiser davantage les actions de chacun. Jusqu'à présent, chacun publie sa propre revue. Nous avions déjà fait un pas en publiant des cahiers communs aux écoles deux ou trois fois par an. On compte développer cette initiative en publiant plus d'articles ensemble et en numérisant cette revue commune, comme Lyon et Paris le font déjà pour leurs propres alumnis.

Quel rôle jouent aujourd’hui les réseaux sociaux dans l’animation de la communauté des anciens des écoles Centrales et Supélec ? Quelle place les jeunes anciens y prennent-ils ?

Chez les jeunes alumnis, chacun finit par oublier de quelle Centrale il est issu. En Chine, l'association reine est ainsi le GCC (Groupement des centraliens en Chine), accueillant toutes les écoles. Elle a, par exemple, aidé Centrale Marseille à parrainer les nouveaux étudiants par une personne issue d'une des écoles du réseau Centrales.

De notre côté, nous essayons d'intégrer davantage de jeunes alumni à notre conseil d'administration. La Confédération, tout comme l'association des anciens de Marseille, n'ignore pas les réseaux sociaux. Si nous communiquons sur Twitter, Facebook et LinkedIn, ces outils sont insuffisants et ne font pas tout. Ils sont seulement complémentaires aux rencontres et aux projets mis en place par les associations d'anciens.

Youness Rhounna | Publié le