Créé en 2012, le concours Alpha regroupait, pour sa première année, cinq écoles d’ingénieurs postbac : l’EBI, l’EFREI, l’ESIGETEL, l’ESITC Caen et l’ESITPA. Deux nouvelles viennent s’ajouter à la liste pour 2013 : l’ESIEA et 3iL.
« Ce n’est pas surprenant car le groupe initial avait vocation à s’élargir et ces deux écoles avaient été sollicitées l’an dernier, explique Hélène Grimault-Duc, directrice de l’ESITC Caen et présidente du concours. Deux autres écoles nous rejoindront certainement l’année prochaine. Nous aurons alors atteint le périmètre souhaité ».
Valoriser le vécu de l'élève
Au-delà des membres du concours, la procédure de recrutement ne change pas : les établissements mutualisent la procédure d’évaluation du dossier ainsi que les épreuves écrites. L’entretien de motivation, lui, est spécifique à chaque école, qui conserve aussi sa liberté dans l’affectation des coefficients pour ces trois étapes.
Cependant, précise Hélène Grimault-Duc, « nous avons une approche commune qui consiste à valoriser le vécu de l’élève, à commencer par sa motivation, autant que ses résultats ».
Autre point commun affiché par les sept écoles : leur « connotation environnementale et/ou numérique ». Une façon de se positionner sur des « tendances porteuses » et, peut-être, d’attirer davantage quand les écoles d’ingénieurs souffrent globalement d’un manque d’attractivité.
En 2012, le concours Alpha avait totalisé 2 000 candidatures. A la session 2013, avec ses deux membres supplémentaires et des modalités d’inscription facilitées sur le portail Admission post-bac, la présidente espère attirer 3 000 candidats.