Mooc automobile, langues en contexte, revente de notes de cours : l'innovation made in USA

Jessica Gourdon Publié le
Mooc automobile, langues en contexte, revente de notes de cours : l'innovation made in USA
L'innovation made in USA // © 
REVUE DE PRESSE ÉTATS-UNIS. Udacity met un pied dans le secteur automobile, les cours de langues de Fluent City intéressent les investisseurs, et une plateforme de revente de notes de cours entre étudiants connaît un bel essor.

Udacity s'allie avec le secteur automobile

Udacity s'est trouvé un nouvel allié : le secteur automobile. Et plus particulièrement, les entreprises qui travaillent sur des projets de voitures autonomes ("self-driving cars"). La plate-forme de Mooc, qui s'est imposée comme un acteur majeur dans le domaine des cours en ligne, vient de lancer un "nano-diplôme"(Mooc renforcé, constitué de plusieurs cours, et payant) dédié aux "self-driving cars".

Parmi les entreprises partenaires de ce diplôme figurent Mercedes-Benz, Nvidia, Otto, une société récemment rachetée par Uber, ou Didi, l'entreprise de VTC, qui a fusionné avec Uber en Chine. Le cours d'Udacity, d'une durée d'un an et tarifé à 2.400 $, aborde tous les aspects de cette nouvelle technologie. Il amène les élèves à développer leurs propres lignes de code et à expérimenter de nouvelles fonctionnalités. Pour cela, Udacity s'est doté de prototypes de voitures sans conducteur, sur lesquelles les étudiants pourront tester leurs programmes informatiques – à distance, bien entendu.

À lire sur Venture Beat

Fluent City, une école par l'expérience, a le vent en poupe

L'enseignement des sciences humaines n'était pas, jusqu'ici, au cœur des préoccupations des investisseurs des EdTech. La percée de Fluent City, une start-up new-yorkaise, prouve le contraire. La petite entreprise vient de lever 2,5 millions de dollars afin de développer son concept : des cours de langues et de cultures étrangères à la carte pour adultes ou étudiants, qui favorisent l'expérience (au travers de cours de cuisine, de sorties, de rencontres dans un bar, etc.).

Le service, qui vise aussi bien à faire se rencontrer les gens qu'à développer des compétences linguistiques et interculturelles, a été lancé à New York, puis s'est étendu à Boston, Washington et Philadelphie. 20.000 personnes auraient déjà suivi une session, selon le fondateur.

À lire sur Edsurge

StudySoup gagne du terrain sur les campus américains

Une plate-forme "peer-to-peer" de notes de cours ou de fiches de révision : voilà le concept proposé par StudySoup, une start-up de San Francisco qui vient de lever 1,7 million de dollars. Sur StudySoup, les étudiants peuvent acheter des notes associées à tel ou tel cours de leur université, ou mettre en vente leurs notes, fiches, schémas, résumés... Pour accéder à la plate-forme, les élèves paient un abonnement mensuel, à partir de 11 $.

La fondatrice de StudySoup affirme que les meilleurs "preneurs de notes", qui produisent les travaux les plus téléchargés, peuvent gagner 400 $ par mois. Si la plate-forme s'est lancée en 2014 sur trois campus de la côte Ouest, elle est désormais active dans 150 établissements, et plus de 500.000 étudiants feraient partie du réseau. La plate-forme s'est particulièrement développée dans les facultés de médecine et de droit – à elles deux, ces disciplines rassemblent 20 % des inscrits.

À lire sur TechCrunch

Learning Expedition San Francisco/Silicon Valley, du 6 au 11 novembre 2016

En plein Election Day et trois ans après son premier voyage, EducPros repart au cœur de la Silicon Valley pour une nouvelle Learning Expedition, organisée en partenariat avec Prime, agence régionale de développement Paris Île-de-France, la Cdefi, la CPU et la Fnege.

Du 6 au 11 novembre 2016,une délégation de professionnels de l'enseignement supérieur partira à la découverte de l'écosystème californien.

Au programme : visite de Stanford (D.school, center for entrepreneurship), Berkeley (executive education, innovation center), Google, Gates Foundation et entreprises EdTech emblématiques.

Jessica Gourdon | Publié le