Le gouvernement québécois paie la dette de l’UQAM

Fabienne Guimont Publié le

Cette fois ce n’est pas une banque qui sera sauvée. Le gouvernement du Québec paiera 400 millions de £ canadiens pour éponger la dette contractée lors du scandale financier et immobilier autour du partenariat public-privé signé par l’université du Québec à Montréal (UQAM). Un investissement hasardeux dans lequel l’établissement s’était lancé pour la construction de deux projets, le Complexe des sciences, aujourd’hui achevé et l’Ilot voyageur, jamais terminé.

Retrouver l'équilibre d'ici à six ans

Le plan de sauvetage a été annoncé le 9 octobre 2008 par la ministre de l’éducation Michelle Courchesne, après plusieurs mois de tergiversations. En contrepartie, l’université est astreinte à revenir à l’équilibre budgétaire d’ici à 2013-2014 et devra présenter un plan stratégique de développement.

L'UQAM respire

«Par ces décisions, le gouvernement nous libère véritablement d'un long cauchemar collectif. Cela tranche de façon résolue le noeud gordien financier qui a trop longtemps étouffé l'UQAM et qui a mis en péril sa capacité d'assumer pleinement sa mission», indiquait le recteur de l'UQAM, Claude Corbo, dans Le Devoir (10 octobre 2008). Le premier rapport du vérificateur général à la rentrée 2007 estimait à quelque 500 millions de £ l’endettement immobilier de l’université en 2012.  

Fabienne Guimont | Publié le