L’Ensae ParisTech à nouveau habilitée à délivrer le titre d’ingénieur

Sophie Blitman Publié le
L’Ensae ParisTech retrouve l’habilitation de la Commission des titres d’ingénieurs (CTI) qu’elle avait perdue il y a trois ans. Le fruit d’évolutions menées par la nouvelle direction, notamment sur la démarche compétences et la mise en place du processus de Bologne.

C’est peut-être la fin du feuilleton. Après avoir retiré à l’Ecole nationale de la statistique et de l’administration économique son habilitation en septembre 2009 , et confirmé cette position en juillet 2011 , la CTI a rendu un avis favorable qui autorise l’école à délivrer le titre d’ingénieur aux élèves qui feront leur rentrée en septembre 2012.

Les efforts de la direction de l'Ensae reconnus

Directeur de l'Ensae ParisTech depuis septembre 2011, Julien Pouget avait fait de cette habilitation une « priorité stratégique » . « Nous nous sommes efforcés de progresser dans les directions préconisées par la Commission, notamment en matière de démarche compétences », explique-t-il aujourd’hui. De fait, la CTI note une réelle avancée dans ce domaine, ainsi qu’une amélioration dans la mise en place du processus européen de Bologne et dans les possibilités offertes aux étudiants d’effectuer un séjour à l’étranger.

Par ailleurs, l’habilitation concerne le cycle grande école, quelle que soit la filière de recrutement. Ce point avait posé problème précédemment, dans la mesure où des élèves de khâgne BL et de classe préparatoire économique et commerciale option scientifique peuvent intégrer l’Ensae ParisTech. La CTI s’est désormais assurée que le dispositif d’harmonisation mis en place par l’école permet de garantir le niveau scientifique de tous les élèves.

Enfin, l’habilitation n’a été accordée que pour un an, essentiellement afin d’éviter un déphasage par rapport au calendrier périodique des auditions des autres établissements des académies de Créteil et Versailles. Reste que pour continuer à délivrer le titre d’ingénieur à partir de la rentrée 2013, l’Ensae ParisTech devra démontrer sa capacité à prendre en compte les recommandations de la CTI.

Sophie Blitman | Publié le