Les dépenses de recherche et développement en France : les derniers chiffres du ministère

Sandrine Chesnel Publié le
Quelques mois après le débat sur la réforme du crédit impôt recherche (CIR) , le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche vient de mettre en ligne sa Note d’information sur les dépenses de recherche et développement en France… en 2007. Des chiffres qui viennent bien après ceux de l’OCDE dans ses Principaux indicateurs de la science et de la technologie .

39 milliards d’euros. C’est le montant de la dépense intérieure de recherche et de développement (DIRD) en France en 2007, soit 2,07 % du PIB. Un résultat en très légère hausse par rapport à 2006 (+1% en volume).

Des effectifs de chercheurs en légère hausse

En 2007, les effectifs de chercheurs ont augmenté plus vite que ceux de l’ensemble de l’emploi salarié, pour passer de 7,6 à 8% de la population active. 57,7% (124 577) de ces chercheurs travaillent dans le privé, et 59,7% dans le public, dont un peu plus de la moitié dans l’enseignement supérieur. La branche industrielle, avec en tête l’industrie pharmaceutique, l’industrie automobile et la construction aéronautique et spatiale, assure un peu plus de 87% des dépenses de R&D des entreprises, la branche des services (services informatiques en tête), assure un peu plus de 12% de cette dépense.

Suède, Finlande et Japon loin devant

La note relève enfin la position de la recherche en France par rapport à l’Union européenne et aux autres pays de l’OCDE. Avec un DIRD qui représente 2,07% de son PIB en 2007, la France se place au dessus de la moyenne européenne (1,77%), mais en dessous de la moyenne des pays de l’OCDE (2,28%), loin des 3 champions de l’effort de recherche que sont la Suède (3,61%), la Finlande (3,47%) et le Japon (3,44%). Pour 2008, l’auteur de la note prévoit une stabilité du DIRD par rapport au PIB, à 2,08%.



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