Les écoles d’art mènent doucement… à un job.

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L’art et l’emploi ne font pas si mauvais ménage… à  condition de ne pas être pressé et d’avoir le goût du  risque. Selon une étude de l’IREDU-CNRS réalisée à la  demande du ministère de la Culture(1), 58,5 % des titulaires du DNSEP (diplôme national supérieur d’expression plastique) (2) de la promotion 2003 travaillent dix- huit mois après l’obtention de leur diplôme. Un peu plus  de 30 % d’entre eux sont en recherche d’emploi ou inactifs. Le taux d’insertion passe toutefois à 80 % trois ans  après l’obtention du diplôme. Ce qui ne signifie pas que  tous les répondants bénéficient d’une situation stable…

En effet, dans seulement un cas sur cinq, le poste  occupé correspond à un contrat à durée indéterminée.  Près de 40 % des répondants sont en contrat à durée  déterminée et 19 % travaillent en free-lance. Pour beaucoup de jeunes, cette situation leur permet d’assouvir  leur passion et/ou de « s’installer » tout en s’assurant  des revenus réguliers. Résultat : dans plus de quatre  cas sur cinq, les diplômés ayant un emploi utilisent les  compétences acquises au cours de leur formation et  évoluent dans la sphère artistique ou para-artistique. Au prix d’un emploi incertain.  

(1) Rapport Galodé sur l’insertion professionnelle des diplômés  du DNSEP en 2003 trois ans après l’obtention de leur diplôme  (octobre 2006).
(2) Ce diplôme, de niveau bac + 5, est délivré par les écoles supérieures d’art  

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