Les manipulateurs radio obtiennent le grade de licence

Virginie Bertereau Publié le
Les manipulateurs radio obtiennent le grade de licence
Sont concernés les étudiants diplômés à partir de la session 2015. // ©  Ian HANNING/REA
Les infirmiers avaient ouvert la voie en 2009. En 2016, c’est au tour des manipulateurs radio d’obtenir le grade de licence pour leurs diplômés.

La reconnaissance universitaire des diplômés paramédicaux se poursuit. Un décret du 14 janvier 2016 vient d'attribuer le grade de licence aux titulaires des deux diplômes permettant l'exercice du métier de manipulateur d'électroradiologie médicale, à savoir le diplôme de technicien supérieur IMRT (imagerie médicale et radiologie thérapeutique) et le diplôme d'État MERM (manipulateur d'électroradiologie médicale). Sont concernés les étudiants diplômés à partir de la session 2015, dont la formation a débuté à partir de 2012, lorsque le nouveau référentiel a été mis en place.

Cette reconnaissance à bac + 3 équivaut à un pas de plus dans la rénovation des diplômes paramédicaux en vue de leur insertion dans le système LMD et à l'université. En effet, celle-ci s'inscrit dans la lignée de celle des infirmiers – le grade de licence leur a été accordé en 2009 – ou des orthophonistes – mais avec le grade de master – en 2013.

Quels changements pour les "manips radio" ?

"Le grade de licence facilitera l'accès des étudiants au master. On espère que cela contribuera également au développement de la recherche paramédicale et qu'à terme, la grille de rémunération va changer", indique Valérie Baude, directrice adjointe de l'IFMEM (institut de formation de manipulateurs d'électroradiologie médicale) de Caen. Les infirmiers sont ainsi passés de la catégorie B à la catégorie A de la fonction publique.

Prochain chantier pour les manipulateurs radio : la "fusion" des deux diplômes, le DE et le DTS. Tous deux partagent déjà les mêmes contenus de formation. "Il reste à harmoniser les voies d'accès et les conditions de passage d'une année à l'autre", explique Valérie Baude. Un travail en cours d'achèvement.

Virginie Bertereau | Publié le