Assises : les présidents d'université font leurs propositions

Camille Stromboni Publié le
17 mesures et 73 propositions. La CPU (Conférence des présidents d'université) a publié sa contribution aux Assises de l'enseignement supérieur et de la recherche. Avec d'entrée : la question des moyens des universités.

La CPU (Conférence des présidents d'université) a fait part de sa contribution aux Assises vendredi 16 novembre 2012. Quatre axes y sont développés : l'internationalisation ; la réussite pour tous les étudiants ; la recherche ; la gouvernance des universités et le rôle de l'Etat.

"Il faut réaliser un pacte avec les universités, qui sera la première étape d'un pacte pour la compétititivité du pays, a souligné Louis Vogel, président de la CPU. Il faut nous faire confiance. Les présidents sont prêts à faire des efforts."

Un contrat plus souple avec l'Etat

Première mesure inscrite dans cette contribution : la garantie dans la loi de l'actualisation de la masse salariale. Louis Vogel a indiqué qu'un amendement préparé en ce sens par la CPU serait déposé par un sénateur sur le PLF 2013 [projet de loi de finances].

Le juriste a également soutenu la nécessité d'un contrat plus souple avec l'Etat, permettant de prendre en compte les situations très différentes d'une université à l'autre. "Nous souhaitons enfin la mise en place d'un contrat entre la CPU et l'Etat, où nous serions engagés sur des objectifs de mutualisation. Une pratique qui existe par exemple en Suisse", a-t-il ajouté. 

Lire la contribution de la CPU aux Assises de l'enseignement supérieur et de la recherche

La CPU ne veut pas d'une remise en cause de l'autonomie des universités
Quelle est la position de la CPU vis-à-vis de la prise de position de 14 présidents d'universités, demandant à l'Etat de reprendre la charge de la masse salariale ? "Nous partageons le diagnostic et l'inquiétude exprimée, a indiqué Louis Vogel. Mais nous ne souhaitons pas que l'Etat reprenne en charge la masse salariale. Ce n'est pas la position de la CPU." Une demande rejetée également par la ministre Geneviève Fioraso.

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