Les regroupements au menu d'un déjeuner entre François Hollande et les présidents d’université

Camille Stromboni Publié le
François Hollande a reçu, le 20 mai 2014, plusieurs présidents d’université lors d’un déjeuner à l’Elysée. L’occasion d’évoquer la question sensible des regroupements d’établissements en cours.

Accompagné des ministres de l'Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur et la Recherche, Benoît Hamon et Geneviève Fioraso, le président de la République a déjeuné avec plusieurs présidents d’université le 20 mai 2014.

Jean-Loup Salzmann, à la tête de la CPU (Conférence des présidents d’université), Hélène Pauliat (Limoges), Jean-Yves Mérindol (Sorbonne Paris Cité), Yvon Berland (Aix-Marseille), et Marie-France Barthet (Toulouse) ont échangé avec François Hollande à propos de la nouvelle carte universitaire.

"Le président souhaitait savoir où en étaient les regroupements et la mise en œuvre de la loi sur l’enseignement supérieur et la recherche, explique Jean-Loup Salzmann. Nous avons rappelé que nous étions au travail et que la majorité des établissements devraient être dans les temps, avec des statuts votés d’ici le 22 juillet."

Pas de date "couperet"

Un délai qui n’est pas une date "couperet", a assuré Geneviève Fioraso, soulignant que le ministère n’était, bien sûr, pas à un ou deux mois près si nécessaire. Plusieurs universitaires se sont en effet élevés contre un calendrier trop contraint, "à marche forcée".

L’occasion également pour la secrétaire d'État de faire le point sur la situation : 25 regroupements sont en cours, a-t-elle indiqué, dont une vingtaine de Comue (Communauté d’universités et établissements) et cinq associations, 17 en régions et 8 en Île-de-France. Quatre regroupements sont inter-régionaux (Haute et Basse-Normandie, Bourgogne et Franche-Comté, Bretagne et Pays de la Loire et enfin Centre, Limousin Poitou-Charentes).

Le ministère a reçu, à ce jour, les premières versions des statuts de 14 pôles.

"Nous avons également évoqué la question budgétaire, ajoute Jean-Loup Salzmann. En rappelant notre soulagement de bénéficier d’un budget sanctuarisé, tout en demandant au Président de veiller à ne pas créer de nouvelles charges aux universités, en respectant la règle du décideur-payeur.

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