L'Institut Mines-Télécom officiellement créé

Sophie Blitman Publié le
Né d’une volonté politique, l’Institut Mines-Télécom a officiellement été créé le 1er mars 2012, rassemblant dix grandes écoles d’ingénieurs et de management. Avec une double ambition : valoriser les études scientifiques et technologiques et soutenir le développement économique.

Trois ans après la création du CGIET (Conseil général de l’industrie, de l’énergie et des technologies) qui avait reçu pour mission de rapprocher les deux groupes d’écoles, Mines et Télécom, l’Institut Mines-Télécom a vu le jour. Rattaché au ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, il regroupe six Ecoles des mines et les quatre écoles de l’Institut Télécom, autour desquelles gravite une dizaine d’établissements partenaires.


Comme cela avait déjà été annoncé, la forme adoptée est celle d'un EPSCP-Grand Etablissement , comme le sont Centrale Paris, les Arts et Métiers ParisTech, ou encore l’université Paris Dauphine. Un statut qui "laisse, selon Jean-Claude Jeanneret, directeur général de l’Institut Mines-Télécom, une certaine souplesse au niveau, d’une part, de la gouvernance et, d’autre part, de la gestion budgétaire et comptable".

Chaque école conserve son identité, reflétée notamment à travers sa marque (J.-Cl.Jeanneret)

Point important : "chaque école conserve son identité, reflétée notamment à travers sa marque, les diplômes qu’elle délivre et les domaines scientifiques dans lesquels elle excelle", poursuit le nouveau DG. Néanmoins, les cours transversaux devraient se multiplier, aboutissant à une offre de formation élargie pour les étudiants.

Plus largement, ce regroupement de dix grandes écoles d’ingénieurs et de management vise à  "valoriser à l’international la formation d’ingénieurs et de managers à la française" mais aussi, à travers le réseau formé par les partenaires associés à l’Institut, à "contribuer au développement économique des territoires" : les partenariats avec les collectivités et les entreprises devraient être renforcés, tandis que l’innovation sera, promet-on, "au cœur des projets".

L’Institut Mines-Télécom en chiffres
Les membres
-10 grandes écoles d’ingénieurs et de management : 6 écoles des Mines (ParisTech, Nantes, Saint-Etienne, Douai, Alès et Albi) et les 4 écoles de l’Institut Télécom (Télécom ParisTech, Bretagne, SudParis et Télécom Ecole de management)
- 2 filiales : Eurecom et Télécom Lille1
- 2 partenaires stratégiques : l’Ecole des Mines de Nancy et Armines
- 10 écoles associées : ENSEIRB-MATMECA, ENSIIE, ESIAL, ENSG, ESIGELEC, IFMA, INP-ENSEEIHT, Télécom Physique Strasbourg, Télécom Saint-Etienne et Sup’Com à Tunis.

La recherche
- 2 structures pour aider au transfert technologique : Télécom Valorisation et Transvalor
- 2 instituts Carnot
- 84 M€ de ressources propres/an.

Les effectifs étudiants
- 12 000 étudiants
- 1 700 doctorants
- 3 600 diplômés par an, dont 2 100 ingénieurs
- 28 % d’élèves étrangers.

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