L'ouvrage comprend dix mesures, pour la plupart peu nouvelles: revaloriser les filières courtes professionnelles, définir une véritable stratégie européenne de la recherche, renforcer les aides financières sur critères sociaux, rapprocher les universités, les grandes écoles et les centres de recherche.
Priorité à la lutte contre l'échec universitaire
On retiendra la proposition d’organiser des assises sur la lutte contre l’échec universitaire et d’adopter une loi d’orientation en faisant sa priorité. Autre proposition: créer un ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation industrielle.
Sécuriser les ressources des universités
Le maire de Grenoble propose également de « mieux répartir et sécuriser les ressources des universités par des plans quinquennaux avec l’Etat ». A ce chapitre, il estime qu’« en période de déficits publics lourds, il faut sanctuariser le budget global de l’enseignement supérieur et de la recherche et garantir a minima les dotations des universités par des contrats quinquennaux avec l’Etat. Une augmentation de 10 % par an du budget de fonctionnement des établissements – soit environ 200 millions d’euros – paraît raisonnable. »
En conclusion, l’auteur appelle à une étroite concertation avec l’ensemble des partenaires sociaux, estimant que ces derniers ont été "trop négligés" dans les réformes des cinq dernières années.
Lire l'ouvrage de Michel Destot
Michel Destot
Diplômé de l’ENSAM (Ecole nationale supérieure des arts et métiers), docteur en physique nucléaire, Michel Destot a été chercheur puis directeur de recherche au Commissariat à l'énergie atomique (à Saclay, puis à Grenoble).
Il a ensuite créé et dirigé une start-up de haute technologie qui est devenue une entreprise de taille intermédiaire (ETI).
Il est aujourd’hui député de l'Isère-maire de Grenoble. Il est président du Conseil national du Parti socialiste et du cercle de réflexion réformiste et européen "Inventer à gauche". Il est également président de l'Association des Maires des Grandes Villes de France (AMGVF, 98 villes et agglomérations de plus de 100 000 habitants).
