Mobilité Erasmus : 2008-2009, un bon cru pour la France

M. Oui Publié le

L’année 2008-2009 aura été un bon cru pour la France en terme de mobilité Erasmus, selon les derniers chiffres de l’agenceEurope Education Formation France présentés  au ministère le 1er juin. Avec 28 283 étudiants en mobilité, notre pays se place premier en valeur absolue, devançant l’Allemagne de quelques centaines d’étudiants. Les programmes Erasmus représentent un tiers de l’ensemble de la mobilité des jeunes Français (80 000 étudiants) a indiqué la ministre.

Une augmentation globale de 9%
L’augmentation des flux de mobilité, de 9%, est surtout due aux stages qui connaît un fort essor de plus de 39%. Premier secteur en tête : celui des sciences sociales, du commerce et du droit (41% de la mobilité d’études, 44% des stages), suivies des sciences humaines et arts (21% de la mobilité d’études contre 16% pour les stages) puis de l’ingénierie (17% de mobilité d’études, 20% des stages). En ce qui concerne les stages, il est à noter la performance des filières courtes (du type BTS) qui réalise 12% de l’ensemble. La durée moyenne des stages s’élève à 3,5 mois (contre sept mois en moyenne pour les séjours d’études).

L’Espagne pour un français sur cinq
La hiérarchie des destinations ne bouge pas : l‘Espagne reste en tête (avec 22% des étudiants français) suivies du Royaume-Uni (18, 7%), de l’Allemagne (12%) et de la Suède et l’Italie ( ex-aequo à 6,70%). Mais il faut remarquer l’essor de nouvelles destinations, pays nordiques et aussi l’Europe centrale et orientale, en forte progression ces dernières années. Depuis 2003, la Lituanie (+316%), la République Tchèque (+99%) et la Pologne (+70%) connaissent un fort engouement.

Par ailleurs, la ministre a annoncé une hausse de 15% du nombre de chartes Erasmus signées par les établissements (899 nouvelles chartes signées en 2008-2009). Enfin, Valérie Pécresse a annoncé avoir commandé à Jean Bertsch , directeur de l’agence, une série de propositions pour la mise en place d’un guichet unique recensant toutes les aides financières (Conseil régional, chambre de commerces..), dans la perspective de promouvoir la mobilité.

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