Mobilité Erasmus : l’essoufflement se confirme

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L’essoufflement de la mobilité Erasmus se confirme avec la communication le 16 février des dernières statistiques de mobilité pour l’année 2007-2008 par l’Agence Europe-Education-Formation France . La baisse est de 1,85 %, le nombre total d’étudiants bénéficiaires du programme étant passé de 22 981 en 2006-2007 à 22 556 l’an dernier.

Cette tendance à la baisse ou à la stagnation reflète un mouvement plus général, en Europe. En France, où le programme européen connaissait une croissance modeste mais régulière, la dernière baisse remonte à 1996-1997 (-7 %).

Des séjours d'études moins nombreux et plus courts

Autre tendance : la diminution de la durée des séjours. Si la moyenne des séjours d’études reste de sept mois, la part des séjours de 10 mois est passé de 16 % à 12 %, les séjours de plus courte durée étant quant à eux en augmentation. Pour l’Agence Europe Education-Formation, ces tendances s’expliquent par les difficultés économiques actuelles, l’augmentation du coût de la vie et l’insuffisance des aides financières.

En revanche, les destinations préférées des jeunes Français ne changent pas : Espagne (23 %), Royaume-Uni (19 %), Allemagne (11 %). De même, et comme dans le passé, les filles restent largement majoritaires dans la mobilité d’études (57 %).

La mobilité de stage en forte hausse

Une nouveauté cette année, l’intégration de la mobilité de stages dans le programme Erasmus (auparavant gérée par le programme Leonardo). En 2007-2008, 3389 étudiant sont partis (contre 2726 en 2006-2007), soit une augmentation de 24 %. Cette fois, ce sont les garçons qui sont les plus nombreux (49 % contre 43 % pour la mobilité d’études), la durée moyenne du stage étant de 3,5 mois.

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