Montpellier : la fusion de deux universités sur trois prévue en 2016

De notre correspondant à Montpellier, Guillaume Mollaret Publié le
Montpellier : la fusion de deux universités sur trois prévue en 2016
L'UFR de droit - Montpellier 1 // © 
La fusion des universités héraultaises se fera sans Montpellier 3 (lettres et sciences humaines), mais elle aura bien lieu entre l'université scientifique (Montpellier 2) et celle de droit et médecine (Montpellier 1).

Après des années d’annonces sans cesse ajournées , l’université Montpellier Sud de France devrait donc finalement voir le jour « en 2016 », selon les deux protagonistes. Cette date n’a pas été choisie au hasard, elle correspond à la fin de la période probatoire de l'Idex   pour laquelle Montpellier a déposé un projet pour la deuxième vague de sélection, la semaine dernière, en l’absence de Montpellier 3. Cette dernière avait manifesté sa volonté de ne pas participer à ce type d’appel d’offres .

Désormais, c’est donc main dans la main et en commun que Montpellier 1 et 2 communiquent. Ainsi, Philippe Augé et Danièle Hérin, leurs présidents respectifs, entendent faire « une réelle université de recherche » organisée autour de pôles d’excellence tels que l’agronomie, la santé et la chimie. L’objectif étant de constituer « une des cinq plus grandes universités françaises de province » et de regrouper des thématiques d'enseignement et de recherche communes aux deux établissements comme la biologie-santé, la chimie ou la gestion.

Si, à ce jour, le périmètre de la fusion est restreint, les deux initiateurs de cette transformation laissent la porte ouverte aux autres établissements qui souhaiteraient les rejoindre : « Le périmètre est acté, mais il n'est pas fermé, indiquent à EducPros les deux présidents. Si des universités souhaitent, dès à présent et dans les quatre ans à venir, nous rejoindre avant même que cette nouvelle université fusionnée apparaisse, elles peuvent à tout moment intégrer le processus de construction de ce nouvel établissement. » Visées : les autres universités régionales que sont Nîmes et Perpignan, ainsi que les grandes écoles telles Montpellier Supagro et l’École nationale supérieure de chimie, l’École des mines d’Alès et même Montpellier 3… si cette dernière venait à changer d’avis.

De notre correspondant à Montpellier, Guillaume Mollaret | Publié le