Mooc pour la recherche et répertoire d'e-diplômes : l'innovation made in USA

De notre correspondante aux Etats-Unis, Jessica Gourdon Publié le
Mooc pour la recherche et répertoire d'e-diplômes : l'innovation made in USA
L'innovation made in USA // © 
REVUE DE PRESSE - ÉTATS-UNIS. Au sommaire : de nouvelles start-up qui ciblent les étudiants de filières scientifiques, des applications pour recueillir anonymement les commentaires des étudiants sur les cours, et une plateforme recensant les e-diplômes.

Apprentissage par les pairs et Mooc pour la recherche

Plusieurs nouvelles start-up s'adressent aux étudiants des filières scientifiques, a remarqué le Huffington Post. Ainsi, Picmonic, dans l'Arizona, a levé 1,5 million de dollars l'année dernière pour développer sa plateforme de peer-to-peer learning (apprentissage entre pairs), qui permet aux étudiants des filières médicales ou scientifiques de partager des fichiers "visuels" pour mémoriser des cours (diagrammes, photos, vidéos). Une sorte d'Instagram des révisions.

De son côté, Spark Open Research permet à des étudiants et chercheurs de rejoindre des projets de recherche ouverts, dans le domaine des sciences et technologies. La start-up envisage ainsi de créer l'équivalent des Mooc, mais pour la recherche. Elle appelle d'ailleurs ces programmes collaboratifs ouverts des Moor (massive open online researches), et souhaite notamment que les entreprises puissent s'emparer des résultats.

À lire sur le Huffington Post

des applis pour évaluer les enseignants

Alors que le succès de l'application Yik Yak ne se dément pas sur les campus américains, de nouveaux services comme BluePulse et DropThought tentent d'apporter un peu de civilité à cet univers. Yik Yak est une sorte de Twitter ultralocal et anonyme. Il est utilisé par les étudiants pour lancer des conversations sur des professeurs ou des cours – et a été l'objet de multiples débordements et cas de harcèlement.

BluePulse et DropThought continuent de miser sur l'anonymat – apprécié des étudiants et garant de retours sincères – mais intègrent dans le dispositif les enseignants concernés, afin de rendre le débat plus constructif et d'éliminer les commentaires injurieux que l'on trouve sur Yik Yak. Des professeurs se sont laissé séduire, et incitent les étudiants à utiliser ces applications pour avoir un retour et un débat sur leur cours.

À lire sur le Chronicle of Higher Education

Ranku, un répertoire des diplômes en ligne

Ranku, une start-up lancée en 2013 à Seattle, développe une plateforme pour aider les étudiants à choisir un cursus enseigné en ligne. Ranku a listé les programmes, et fournit des informations comme les frais de scolarité, les noms des employeurs des diplômés, les taux de sélection, etc. L'idée de Ranku est d'aider les universités publiques ou non lucratives à se distinguer dans le domaine de l'éducation en ligne, alors que les universités à but lucratif disposent de budgets marketing bien supérieurs pour attirer des étudiants. Ces dernières n'ont d'ailleurs pas accès à la plateforme.

Ranku mise sur un business model innovant. Les universités paient pour rendre leur profil le plus complet possible. De plus, chaque fois que Ranku leur procure une inscription, elles versent une commission à la start-up. En échange, elles reçoivent toute une série de données sur les spécialités les plus demandées, le profil des étudiants, etc. Ranku a levé 1,4 million de dollars, et cible particulièrement les étudiants internationaux souhaitant étudier à distance dans une fac américaine.

À lire sur TechCrunch

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