MyScienceWork : un nouveau réseau pour les chercheurs

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Sur le modèle de www.researchgate.net, un réseau social américain entre chercheurs, une jeune thésarde de 28 ans lance un réseau européen qu’elle a baptisé MyScienceWork .

Virginie Simon est une jeune créatrice d’entreprise dont les enseignants-chercheurs pourraient prochainement entendre parler.

Cette spécialiste des nanotechnologies, qui a également étudié la philosophie, s’est lancé un défi : créer un nouveau réseau social entre chercheurs. « J’ai voulu mettre au point l’outil qui m’a manqué pendant ma thèse », explique-t-elle. Elle a donc imaginé un site Internet, entièrement gratuit, sur lequel les chercheurs pourraient non seulement communiquer entre eux, mais également déposer du contenu (articles, thèses, publications…), le tout, adossé à un moteur de recherche relié à plusieurs bases de données.

En quête de partenaires

« Le site sera ouvert début 2011, explique Virginie, mais je suis en mesure de présenter une première version aux universités et aux entreprises ». L’urgence pour la jeune femme est aujourd'hui de trouver des partenaires pour son projet, à la fois, des parrains ou des marraines, parmi des chercheurs de renom, mais également des universités, pour communiquer sur le lancement du site, et des financiers, pour lever des fonds. Elle a déjà noué des premiers contacts avec l’université de technologie de Compiègne dont elle diplômée et l’université Pierre et Marie Curie (UPMC) où elle a préparé sa thèse.

Une trentaine de disciplines en veille

Le succès de Virginie dépendra beaucoup du nombre d’inscrits sur www.mysciencework.com, mais également de l’enrichissement du site en terme de contenus. Pour le moment, elle a fait appel à des chercheurs bénévoles qui assurent une veille dans une trentaine de disciplines. Virginie, se charge, elle, d’alimenter deux dossiers transversaux, sur deux thématiques qui lui tiennent à cœur : les nanotechnologies et les femmes et les sciences .

Dans l’attente du lancement officiel de www.mysciencework.com, il est possible de suivre Virginie sur Twitter et d’avoir un aperçu de son projet sur Facebook .

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