Ottawa
L’université d’Ottawa a décidé d’ouvrir à tous les étudiants étrangers ses programmes coopératifs, qui permettent aux étudiants, à l’image de ce qui se fait en France avec les formations en alternance, d’alterner les périodes de cours et d’entreprise. Une alternance longue, puisque chaque période dure de 4 à 6 mois. Les étudiants sont rémunérés de 1800 à 3400 dollars canadiens par mois soit 1280 à 2430 euros.
Une offre particulièrement intéressante pour les étudiants français puisque l’université d’Ottawa est bilingue (français et anglais), et qu’il leur est donc possible d’y suivre des cours dans leur langue maternelle tout en évoluant dans un environnement anglophone.
Europe
En France, 4% des étudiants bénéficient du dispositif Erasmus, mais un peu moins de 1% des apprentis ont une expérience européenne pendant leur formation. L’Assemblée permanente des chambres de métiers et d’artisanat (APCMA) a donc décidé de lancer une deuxième vague de sa campagne « Apprenti en Europe » du 17 octobre au 17 novembre 2011. Soutenue par le ministère chargé de l’artisanat, en partenariat avec NRJ GLOBAL et les Banques Populaires, cette campagne a pour objectif de mieux faire connaître les programmes de mobilité en Europe accessibles aux apprentis. L’APCMA recueillera et traitera les demandes des jeunes, en relation avec les chambres de métiers et de l’artisanat (CMA) et avec les centres de formation des apprentis (CFA) du réseau.
Après l’Allemagne lors de la précédente campagne, en avril 2011, c’est l’Espagne qui sera particulièrement mise en avant. La première vague de la campagne aurait généré, d’après le communiqué de l’APCMA, plus de 10 000 contacts qualifiés en 6 mois, aboutissant au départ de 250 apprentis.
Lycées pros
En visite mardi 18 octobre 2011 dans un lycée professionnel de Nice, le président de la République aurait exprimé son désir que l’une des 3 années du bac pro se fasse en apprentissage, relève un communiqué du SE-Unsa . Une mauvaise idée pour le syndicat qui pointe l’inégalité des jeunes face aux contrats d’apprentissage, compte tenu de certaines pratiques discriminatoires dans les entreprises. Le syndicat pointe également le peu d’appétence des entreprises pour les jeunes de niveau infra-bac.
Par ailleurs le syndicat dénonce ce qu'il considère comme une attaque contre les lycées professionnels. "Les formations professionnelles sous statut scolaire sont des formations à la qualité reconnue, qui font une large place aux périodes de formation en entreprise (jusqu’à 22 semaines)" peut-on lire dans le communiqué, "Il serait temps que le chef de l'Etat en prenne acte plutôt que de donner à croire que les lycées professionnels seraient coupés du monde extérieur et ne feraient pas de l’insertion professionnelle réussie de leurs élèves leur objectif central".
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