Récompenses Unesco-L'Oréal : les femmes scientifiques à l'honneur

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Les chercheuses sont à l’honneur cette semaine, journée de la femme oblige le 8 mars. L'Unesco et L’Oréal ont remis des bourses internationales, le 4 mars 2009, puis le lendemain des prix pour les femmes et la science.

Une bourse pour 15 doctorantes et post-doctorantes en sciences de la vie

Décernées à quinze jeunes chercheuses, les bourses internationales peuvent atteindre 40 000 dollars (US) sur deux ans (20 000 dollars la première année avec un prolongement possible l’année suivante, si les recherches le justifient).

« Il s’agit de soutenir la génération suivante », explique Caroline Bouibé, chef de projet à la fondation d’entreprise L’Oréal, responsable du programme de ces boursières internationales.

Poursuivre ses recherches dans un laboratoire à l'étranger

Outre la bourse, ces doctorantes ou post-doctorantes en sciences de la vie, qui viennent de toutes les régions du monde, seront accueillies dans un laboratoire à l’étranger pour mener leurs travaux. Le programme des boursières internationales valorise en effet les travaux de jeunes talents venant essentiellement de pays dans lesquels les opportunités de carrières scientifiques sont très limitées.

Les boursières 2009 viennent d’Afrique du sud, d’Allemagne, d’Argentine, de Chine, d’Irlande, du Liban, de Maurice, de Mauritanie, de Malaisie, du Mexique, du Pakistan, du Pérou, de Serbie, de Syrie et de Tanzanie. A ce jour, 135 femmes de 71 pays ont déjà été récompensées. Cette 10ème édition enregistre, pour la première fois, la présence d'une boursière mauritanienne.

Un prix pour distinguer une carrière et une découverte

Deuxième programme mené en faveur des femmes scientifiques plus âgées, par le partenariat Unesco–L’Oréal : les prix pour les femmes et la science. Cinq chercheuses, originaires chacune d’un continent différent, ont ainsi été récompensées le 5 mars 2009, en reconnaissance de leur travail dans le domaine des sciences de la vie. Elles viennent cette année d'Afrique du Sud,  du Brésil, du Canada, du Japon et du Royaume-Uni.

« Il s’agit de récompenser l’apogée d’une carrière ainsi qu’une découverte importante et originale, déclare Caroline Bouibé, Beatriz Barbuy, lauréate du Brésil, est ainsi la seule spécialiste au monde à pouvoir évaluer l’âge des étoiles ». Une sorte de « prix Nobel pour les femmes de science », selon la chargée de projet.

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