« Si » Allègre « y va », c’est pour revaloriser les carrières

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Claude Allègre se voit déjà – enfin pas tout à fait quand même – en haut de l’affiche. Dans une courte déclaration au Monde daté du 5 mars, l’ex-ministre de l’Education nationale, de la Recherche et de la Technologie ne fait plus mystère de sa possible nomination rue Descartes. « Si j’y vais – ce qui n’est pas fait- ce sera pour revaloriser les salaires et les conditions de travail des professeurs d’université et des chercheurs. La France perd ses meilleurs scientifiques. C’est dramatique. Je n’accepterai que si j’ai des assurances sur ce point. C’est une condition sine qua non ».  

C’est peu dire que l’hypothèse d’un ministère Allègre ne déchaîne pas l’enthousiasme parmi les chercheurs. "Claude Allègre a laissé un mauvais souvenir à la communauté scientifique. C’est une personnalité très controversée. Sa nomination au gouvernement ferait pour nous figure de provocation", a notamment déclaré Bernard Monthubert, président de SLR (sauvons la recherche). D’autres soulignent que ses prises de positions sur les OGM ou le réchauffement climatique vont à l’encontre des conclusions du Grenelle de l’Environnement.

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