Skema Business School se présente au grand public

Géraldine Dauvergne Publié le
Skema prend forme. La nouvelle école de management née de la fusion du CERAM Business School et du Groupe ESC Lille vient de publier sa première brochure de présentation « commune ». Elle donne les premières informations sur la structure de la nouvelle école fusionnée et le programme grande école. Elle sera diffusée sur les salons étudiants à partir du 10 décembre 2009.

La brochure de Skema présente la gouvernance de la nouvelle institution (voir le pdf ci-dessous, p. 7), établissement privé sous statut d’association loi 1901 sans but lucratif, doté d’un conseil d’administration composé à parité par les "territoires du Nord-Pas-de-Calais et des Alpes-Maritimes". Trois organes de conseil, un comité d’orientation stratégique, un « international advisory board », et un « research advisory board », ont pour vocation d’éclairer par leurs avis et analyses le conseil d’administration. Skema est implantée sur trois campus en France : Lille, Sophia-Antipolis, Paris La Villette.

Un schéma d'études simple, une large palette de spécialisations

La structure du programme grande école (voir pdf ci-dessous, p. 12) est la même sur les trois sites, et présentée de manière simple : la première année est consacrée à la découverte des fondamentaux de l’entreprise, la deuxième année à l’approfondissement des fondamentaux, avec un stage long en entreprise. Les étudiants peuvent choisir en deuxième année l’orientation académique qu’ils souhaitent (choix du campus, échange académique, programme double-compétence, international track, apprentissage…). La troisième année est consacrée à la spécialisation et à l’insertion professionnelle.

De manière transversale, le cursus est structuré également par six projets pédagogiques, transdisciplinaires : « comprendre l’entreprise » et « manager un projet » en première année, en deuxième année « concevoir un business model et construire un business plan », « analyser une expérience professionnelle », en troisième année « formaliser une pensée critique » et « mener un audit stratégique de la performance durable ».

C’est dans la très large palette de spécialisations (voir pdf ci-dessous, p. 14) et de doubles compétences (p. 15) que l’on retrouve « l’héritage » de chacune des deux anciennes écoles. Dix-neuf spécialisations seront délivrées à la rentrée 2010 sur un, deux ou trois campus. Plusieurs parcours permettent d’obtenir en parallèle du cursus grande école un diplôme universitaire, selon les cas de l’université du Littoral Côte d’Opale, de l’université de Nice, de l’université de Lille 2, de l’IAE d’Aix-en-Provence ou de l’IEP d’Aix-en-Provence. La spécialité « international project management » est quant à elle délivrée en partenariat avec le Pôle Léonard de Vinci.

Plus de 360 places en apprentissage

En matière d’apprentissage (voir pdf ci-dessous, p. 18), les trois campus de Skema cumulent les places ouvertes par trois conseils régionaux, soit plus de 300 candidats à recruter : 39 places ouvertes pour le master 1 et 65 pour le master 2 à Lille, 40 en master 1 et 80 en master 2 à Paris La Villette, 120 en master 2 à Sophia Antipolis.

Les réseaux d’anciens (20 000 diplômés) et d’universités partenaires à l’étranger sont eux aussi présentés sous leur forme « fusionnée ».

Les voies d'accès à Skema

Les élèves issus des classes préparatoires continueront à présenter le concours habituel de la BCE (banque commune d’épreuves), devront choisir au préalable leur campus : Sophia Antipolis, Lille ou Paris. Les épreuves restent inchangées, si ce n’est l’épreuve de langue vivante 2 désormais obligatoire pour tous.

Un concours d'admission parallèle spécifique

Le CERAM Business School et l’ESC Lille, qui s’étaient retirés des concours Passerelle, le 11 septembre 2009, lancent enfin le premier concours d’admission sur titres de Skema Business School . Pour l’admission sur titre en première année, 115 places sont ouvertes à Lille, 150 à Sophia-Antipolis, 40 à Paris ; pour la deuxième année, 80 à Lille, 120 à Sophia Antipolis, 65 à Paris.Le concours consiste en une épreuve d’admissibilité, le TAGE 2 pour l’accès en première année, le TAGE-MAGE pour la deuxième année, à passer avant le 10 avril 2010.

Les épreuves orales consistent en un entretien d’anglais de vingt minutes, une épreuve de deuxième langue vivante facultative de vingt minutes, dont seuls les points au-dessus de 10/20 seront pris en compte, et d’un entretien de trente minutes. Ces épreuves se veulent innovantes. « Les épreuves de langues auront pour base un support écrit en français, axé sur un sujet d’ordre général. Les candidats devront donc se livrer à un exercice de traduction mentale tout en pratiquant un effort de synthèse. Cet exercice a pour but de mettre en situation le candidat qui sera amené, dans sa vie professionnelle future, à pratiquer ce type de gymnastique », indique l'école, qui souhaite créer « un nouveau modèle de recrutement ».

Quant à l’entretien, il consiste en une présentation par le candidat du « CV qu’il souhaiterait être le sien, idéalement, dans dix ans. L’examinateur pourra ainsi évaluer le passé, le présent et l’avenir du candidat. Les candidats devront donc faire l’effort d’imaginer, de projeter ce qu’ils seront, feront et auront fait en 2020. »



Géraldine Dauvergne | Publié le