Suppressions de postes : les lycéens de province relancent le mouvement

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Les manifestations du 29 avril 2008 ont rassemblé entre 30000 et 40000 lycéens et enseignants dans les villes des zones A et B, qui ont repris les cours. Elles marquent le début d’une mobilisation d’ampleur en province pour dénoncer les suppressions de postes à la rentrée 2008 dans les lycées. Le mouvement lycéen, qui avait pris de l’ampleur avant les vacances de printemps à Paris, dure depuis plus d’un mois.

L’UNL se félicite du début de la mobilisation en province, qu’elle estime encourageante, alors que les épreuves du bac blanc se préparent. L’organisation lycéenne appelle les élèves à manifester le 6 mai 2008 lorsque la zone C (région parisienne et Bordeaux) auront repris les cours. Les deux syndicats lycéens, l’UNL et la FIDL, ont appelé à se joindre aux défilés du 1er Mai.

Jusqu'au boutisme

De son côté, le ministre de l'éducation Xavier Darcos campe sur ses positions. Il a réaffirmé qu'il ne serait "pas le ministre qui cède, une fois de plus". "Je serai le ministre qui ira jusqu'au bout des réformes", avait-il assuré lors d'une conférence de presse.  

Le mouvement suscite une majorité d’opinions favorables auprès des Français. Un sondage BVA pour L’Express, réalisé la semaine dernière et publié le 28 avril 2008, montre que 65% des personnes interrogées approuvent les mouvements lycéens, 30% désapprouvent et 5% ne se prononcent pas.

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