L’Afrique pas concernée
Les étudiants du continent Africain ne s’intéressent pas du tout aux classements internationaux. De même, l’Amérique du nord semble peu concernée, les responsables des espaces CampusFrance interrogés déclarant que la question n’est pas abordée. En Europe, ces classements intéressent davantage les étudiants.
Une question nationale plus que régionale
Au final, il semble que l’intérêt pour les classements soit davantage lié à la culture du pays et au type d’études envisagées. En Colombie, Chili, en Iran ou en Inde, c’est une question prioritaire des étudiants qui sollicitent les espaces CampusFrance. Au Chili, le classement de Shanghai est même pris pour référence dans l’attribution des bourses. Ce mouvement commence à apparaître en Amérique centrale et en Arabie Saoudite où le fait de choisir un établissement cité dans le classement de Shanghai est un atout pour obtenir une bourse.
Une influence pour les étudiants en commerce
Le type d’études joue aussi une influence. Les étudiants qui visent une formation en commerce sont souvent plus intéressés par les rankings et connaissent notamment celui du Financial Times. C’est le cas dans certaines villes ou pays, à Shanghai par exemple ou en Argentine.
Shanghai le plus cité
Sans surprise, le classement de Shanghai est le plus cité des étudiants (41% de citations). Viennent ensuite celui du Financial Times (24%) et du Times Higher Education (15%). Les autres classements recueillent moins de 5% de citations.