Les classements internationaux ont un impact modéré sur les étudiants, selon CampusFrance

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Plus de la moitié des étudiants étrangers ne sont pas préoccupés par les classements internationaux. C’est le constat dressé par une enquête réalisée auprès de 75 bureaux Campus France dans 67 pays. Dans 56% des bureaux, les classements internationaux ne sont pas une préoccupation pour les étudiants qu’ils rencontrent.

L’Afrique pas concernée

Les étudiants du continent Africain ne s’intéressent pas du tout aux classements internationaux. De même, l’Amérique du nord semble peu concernée, les responsables des espaces CampusFrance interrogés déclarant que la question n’est pas abordée. En Europe, ces classements intéressent davantage les étudiants.


Une question nationale plus que régionale

Au final, il semble que l’intérêt pour les classements soit davantage lié à la culture du pays et au type d’études envisagées. En Colombie, Chili, en Iran ou en Inde, c’est une question prioritaire des étudiants qui sollicitent les espaces CampusFrance. Au Chili, le classement de Shanghai est même pris pour référence dans l’attribution des bourses. Ce mouvement commence à apparaître en Amérique centrale et en Arabie Saoudite où le fait de choisir un établissement cité dans le classement de Shanghai est un atout pour obtenir une bourse.

Une influence pour les étudiants en commerce

Le type d’études joue aussi une influence. Les étudiants qui visent une formation en commerce sont souvent plus intéressés par les rankings et connaissent notamment celui du Financial Times. C’est le cas dans certaines villes ou pays, à Shanghai par exemple ou en Argentine.

Shanghai le plus cité

Sans surprise, le classement de Shanghai est le plus cité des étudiants (41% de citations). Viennent ensuite celui du Financial Times (24%) et du Times Higher Education (15%). Les autres classements recueillent moins de 5% de citations.

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