"Dans notre pays foncièrement hostile au changement, en dehors des périodes de crise ouverte, on ne réforme que de biais. La dernière loi sur l’enseignement supérieur et la recherche n’échappe pas à la règle. Cette loi (comme la précédente d’ailleurs) ouvre des perspectives à l’autonomie des universités sans oser remettre directement en cause une organisation héritée d’un pilotage étatique.
D’un autre côté, nombre d’universitaires refusent toute évolution vers l’autonomie, défendant mordicus le pilotage direct par un Etat dont, en même temps, ils contestent les orientations.
Dans le contexte de la mondialisation, notre enseignement supérieur doit se réorganiser, même s’il n’existe aucun modèle universel auquel on doive se conformer. Ceci concerne en particulier la gouvernance des universités, la place et le rôle de la communauté académique."
Lire la suite du billet de Jean-François Méla sur son blog : Les communautés d’universités : des “systèmes” à la française ?
- Les billets de Jean-Claude Dupas : Pourquoi fabriquer des ComUE ? et Regrouper ?
- Le billet de Pierre Dubois (Histoires d'universités) : Une super-COMUE pour Paris