Gare au fossé secondaire-supérieur

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Gare au fossé secondaire-supérieur
Université Paris 2 - Panthéon Assas - Bibliothèque - // ©  Camille Stromboni
Arrivés dans le supérieurs, les bacheliers sont déstabilisés, voire réticents à entrer dans les savoirs autrement qu'en s'installant sur un banc d'amphi. On continue à faire comme si une pédagogie issue de l'imprimé pouvait répondre aux défis du numérique. La chronique d'Emmanuel Davidenkoff, directeur de la rédaction de l'Etudiant.

Des bibliothèques universitaires qui se réinventent en "learning centers", avec profusion d'écrans et d'espaces de travail en commun, pour apprendre, chercher ou entreprendre, comme à Lille 1 ou Panthéon-Assas. Des salles de cours qui se reconfigurent en "learning labs", modulables, avec murs Velleda et écrans tactiles, comme à Lyon, à Centrale, à l'EM, et dans nombre d'écoles de commerce. Des "fab labs" qui s'inscrivent en tête de liste des investissements des écoles d'ingénieurs, avec modélisation et impression 3D en libre accès.

Des campus privés novateurs réunissant technologie, art et management, avec incubateurs de start-up et, là encore, espaces collaboratifs à tous les étages, comme le Campus Cluster Paris Innovation, et son Innovation Factory, récemment inauguré dans le XIIIe arrondissement de la capitale, ou le Campus numérique et créatif que le groupe Ionis ouvrira en 2015 dans le XIe arrondissement...

L'inventaire pourrait occuper plusieurs pages, tant l'enseignement supérieur fourmille de projets pour former les générations à venir au monde qui s'annonce.

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