Singulière singularité

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Comment faire évoluer nos modèles de réflexion... sans céder aux dernières modes? La conviction qu'une idée qui vaut qu'on se lève le matin doit pouvoir changer le destin d'un milliard de personnes en dix ans est peut-être ce qui fait le plus défaut à notre vieille Europe. La chronique d'Emmanuel Davidenkoff, directeur de la rédaction de l'Etudiant, à l'occasion du Singularity university summit qui se tient le 19 et 20 novembre 2014 à Amsterdam (Pays-Bas).

Nous sommes incapables de penser le monde de demain. Tel est le postulat à partir duquel la Singularity University vend, très cher, des sessions de formation aux décideurs du monde entier. Installée sur un centre de recherche de la Nasa, au coeur de la Silicon Valley, cette université pour adultes a été fondée en 2008 par l'informaticien et philosophe Ray Kurtzweil. Elle emprunte son titre à une notion de physique, la "singularité", apparue dans les années 1950 sous la plume de John von Neumann, qui tenta de décrire le moment de bascule où la technologie supplanterait l'humain -une prise de pouvoir par l'intelligence artificielle, la robotique, les nano- et biotechnologies, dont les capacités dépasseraient un jour celles des hommes ; le point où les machines engendreraient de façon autonome d'autres machines.

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Le Singularity University Summit - Europe, les 19 et 20 novembre 2014 à Amsterdam (Pays-Bas)

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