En bref

APB 2017 : une pétition contre le tirage au sort

Le hashtag #TiréAuSort proteste contre le tirage au sort utilisé pour départager les candidats APB dans les licences en tension.
La FAGE a lancé une pétition : “Le hasard ne décidera pas de mon avenir !” © Fage
Par Natacha Lefauconnier, publié le 15 mai 2017
1 min

“Le hasard ne décidera pas de mon avenir !” Protestant contre une circulaire officialisant le tirage au sort dans les licences en tension, les associations étudiantes se mobilisent avec une pétition en ligne qui sera envoyée au président Emmanuel Macron.

Mise en ligne le 8 mai 2017, la pétition Le hasard ne décidera pas de mon avenir fait suite à la circulaire officialisant le tirage au sort dans certaines licences dites “sous tension”. Lancée par la FAGE (Fédération des associations générales étudiantes), elle compte un peu plus de 8.000 signatures le 15 mai, et s’accompagne du hashtag #TiréAuSort.

Lire aussi : APB 2017 : le ministère officialise le tirage au sort

Parmi les signataires, de nombreuses associations, la plupart membres de la FAGE, notamment celles qui représentent les étudiants en STAPS et les étudiants en médecine. En effet, ces licences “en tension” sont celles dont les capacités d’accueil sont insuffisantes pour accepter tous les candidats de l’académie l’ayant placée en premier vœu. Dans ce cas, pour départager les candidats, il est procédé à un tirage au sort.

Une pratique qui existe depuis plusieurs années, notamment pour la filière STAPS. En 2016, ce sont 78 mentions qui étaient concernées (contre 189 en 2015), et le ministère prévoyait, en mars, un chiffre en diminution pour 2017. Le tirage au sort est décrié de toutes parts, du côté des étudiants comme du côté des universités. Mais l’alternative de la sélection à l’entrée, qui aurait la faveur de ces dernières par l'instauration de prérequis, est rejetée par la majorité des étudiants, d’où le statu quo.

Faire abroger la circulaire sur le tirage au sort

“On attend d’avoir recueilli un peu plus de signatures et qu’un ministre de l'Éducation soit nommé avant d’envoyer la pétition à Emmanuel Macron”, commente Jimmy Losfeld, le président de la FAGE. L’objectif ? Faire abroger la circulaire et donner les moyens aux universités d’accueillir tous les bacheliers qui le souhaitent en septembre 2017, sans aucune forme de sélection.

Une demande qui paraît utopique, tant le délai est court pour traiter ce dossier, parmi tous ceux qui attendent la nouvelle équipe gouvernementale. “Il ne sera pas possible de mettre en place une réforme d’ici à la rentrée, que ce soit celle des prérequis figurant dans le programme du candidat Macron ou une autre, regrette Jimmy Losfeld. Mais nous savons que le tirage au sort va concerner les STAPS, donc nous sommes en train de regarder, composante par composante, combien il manque de places et voir quels moyens il faut allouer à ces structures pour qu’elles puissent accueillir un maximum d’étudiants en septembre.

La FAGE s’apprête également à lancer une nouvelle campagne, avant les élections législatives, pour sensibiliser les futurs élus locaux à la question du tirage au sort des candidats APB, et, plus largement, de l’orientation postbac. Elle doit, selon l’association étudiante, permettre “une meilleure transition entre le lycée et la licence par une réforme ambitieuse”.

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