Témoignage

Lauryn, en maths spé MP : "J'ai noué des amitiés très fortes en prépa"

Lauryn, en maths spé MP : "J'ai noué des amitiés très fortes en prépa"
Lauryn était première de sa classe de terminale S et a obtenu une mention très bien au bac. © Laurent Hazgui/Divergence pour l'Etudiant
Par Géraldine Dauvergne, publié le 17 janvier 2017
1 min

Lauryn, 18 ans, étudiante en maths spé MP au lycée Sainte-Geneviève, à Versailles (78) ne s'attendait à intégrer cette prestigieuse prépa. Aujourd'hui, elle apprécie la qualité des cours et l'ambiance entre les élèves.

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Silhouette gracile et petites lunettes, Lauryn parcourt, avec familiarité, les couloirs du prestigieux lycée Sainte-Geneviève, premier dans beaucoup de nos classements. Plus jeune, cette grande bâtisse l'intimidait. "Quand j'ai postulé à Ginette [surnom donné par les élèves au lycée versaillais], je ne pensais pas pouvoir y entrer. Quand je l'ai intégrée, je me suis demandée si je m'en sortirais ! Finalement, on est vite pris par le rythme, et on se rend compte qu'on a le niveau des autres."

À Ginette, tout le monde est interne

Dans la classe de maths spé MP (maths-physique) de Lauryn, elles ne sont que six filles pour 42 élèves. Mais cela ne la trouble guère. "Nous sommes très bien intégrées dans le groupe. À Ginette, comme tout le monde est interne, nous sommes tout le temps ensemble. Cela crée une très bonne ambiance et une vraie entraide. En se soutenant les uns les autres, on progresse soi-même. J'ai noué des liens d'amitié très forts en quelques mois." Avant d'arriver en classe préparatoire, Lauryn était une excellente élève de terminale S, germaniste et passionnée de sciences. Elle cherche vainement quels pouvaient être ses "points faibles", n'en trouve pas et s'en excuse avec un sourire gêné.

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Être attentif pendant tout le cours

Lauryn est aujourd'hui comblée par la qualité et le niveau intellectuel des cours. "Nous revoyons toutes les notions, en profondeur. Je me rends compte que ce que j'ai vu jusqu'en terminale n'était pas très rigoureux !" Pourtant, l'ancienne élève du lycée Henri-Moissan de Meaux (77) a aussi dû s'adapter aux premiers cours de la classe prépa scientifique. "Le plus difficile est de fixer son attention pendant deux à quatre heures d'affilée. Il faut écrire au même rythme que le professeur, et comprendre tout en prenant des notes. Quand on a bien compris le cours, il n'est pas nécessaire de le reprendre le soir. Du temps gagné pour faire des exercices..." Les notes baissent, bien sûr, mais ce n'est pas grave, estime Lauryn, car elles sont relatives. "Il n'y a pas de barème fixe. À chaque devoir, nous sommes notés par rapport à la meilleure copie."

Course à pied, basket et badminton

Après les cours et un quart d'heure de pause, Lauryn est vite "rappelée" par le travail : elle y consacre quatre à six heures chaque soir. "La difficulté, c'est qu'on n'a jamais fini", prévient la jeune fille, qui établit chaque semaine un planning rigoureux, avec des créneaux pour les mathématiques et la physique, et pour les "petites" matières, telles que les langues et le français. Elle apprécie la formule de l'internat, très bénéfique pour gagner quelques heures de sommeil. "Je reste à Versailles même le week-end. Le samedi soir, nous sortons un peu. Et le dimanche après-midi, nous préparons les devoirs à rendre le lendemain." Le sport occupe une place importante de sa vie quotidienne. "J'ai choisi Ginette pour ça aussi. Je ne voulais pas m'arrêter de vivre pendant deux ans." L'an dernier, la jeune femme s'était inscrite à un cours de théâtre. Cette année, elle fait de la course à pied, du basket, du badminton... "Tout nous incite à repousser nos limites et à donner le meilleur de nous-mêmes."

Son niveau en terminale

Première de sa classe de terminale S.
Aucune matière faible.
Mention très bien au bac.

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