Témoignage

Maxime, étudiant à Burgundy School of Business : "Je n'étais pas prêt pour la logique de la prépa"

ESC DIJON
Même s'il a quitté la prépa, Maxime a, quand même, intégré l'école de commerce qu'il visait : Burgundy School of Business. © ESC Dijon
Par Géraldine Dauvergne, publié le 17 janvier 2017
1 min

Maxime, pourtant bon élève, a redoublé sa terminale pour se réorienter en filière ES et intégrer une prépa économique. Il a, cependant, abandonné pour s'inscrire en licence AES à la fac. À 24 ans, Il s'épanouit à la Burgundy School of Business, à Dijon.

PalmarèsDécouvrez le palmarès général des prépas 2017

Maxime avait soigneusement préparé son entrée en classe préparatoire HEC. En terminale ES au lycée Arthur-Rimbaud de Sin-le-Noble (59), il était tout le temps parmi les trois ou quatre premiers de sa classe et collectionnait les bonnes notes en économie, histoire-géographie et anglais. Au salon de l'Etudiant, il s'était renseigné sur la classe prépa HEC du lycée Gaston-Berger, à Lille (59) et on lui avait indiqué qu'il devrait faire "des efforts en maths". Or cette matière, c'était vraiment le talon d'Achille de Maxime : "J'ai redoublé en terminale ES, après une terminale S", raconte-t-il. Finalement, il postule et est admis en classe prépa HEC, option économique au lycée Gambetta, à Arras (62). "J'avais trouvé l'ambiance conviviale et surtout je suivais mon meilleur ami, avec qui nous avons pris un appartement en colocation."

Déçu par les contraintes

Dès la rentrée suivante, c'est la déception. "J'ai mal vécu de retrouver le cadre du lycée : le carnet de correspondance, les surveillants qui nous demandaient d'éteindre notre portable... Après quatre ans de ce régime, j'avais besoin de plus d'autonomie." Surtout, Maxime est déboussolé par ses premiers résultats. Il peine à entrer dans la logique de la classe prépa. "En arrivant, on pense être un bon élève et on devient très moyen. Avec 5 sur 20 à mon premier devoir d'économie, qui était jusqu'à présent une matière où je réussissais, j'ai pris peur de ne pas comprendre ce qu'on attendait de moi. J'avais déjà vécu un échec au lycée en changeant de série en terminale, je n'étais pas prêt à revivre un an de galère."

Lire aussi : La prépa, est-ce vraiment l'enfer ?

Son objectif : une école de commerce via les admissions parallèles

Maxime a préféré partir après un mois de cours et s'est inscrit en licence AES (administration économique et sociale) à l'université d'Artois, à Arras (62). Ce qui lui a permis d'intégrer par la voie des admissions parallèles, trois ans plus tard, l'école de commerce dijonnaise Burgundy School of Business, qui faisait déjà partie de ses choix quand il était en classe prépa. Bien qu'il ne soit resté qu'un mois en prépa commerciale, Maxime a gardé de très bons contacts avec ses anciens camarades, qui sont devenus ses meilleurs amis.

Un seul regret : "À la fac, avec seulement deux heures par semaine d'anglais, je n'ai pas progressé ! Alors que mes anciens camarades, à la fin de leur prépa, ont un excellent niveau."

Son niveau en terminale

Entre 15 et 17 en économie, histoire et langues ;
14 en français, 12 en philosophie ;
8 en mathématiques.

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