Coaching

Prépa : comment rester motivé toute l'année

Enquete rester motive classe prepa  © Bertrand desprez pour L'Étudiant 2015_PAYANT
Le rythme de la prépa étant intense, il faut se préparer à tenir sur la distance. © Bertrand Desprez pour l'Etudiant
Par Aurélie Djavadi, mis à jour le 17 janvier 2019
4 min

La classe préparatoire : un marathon. Deux ans pour arriver à votre but final : les concours des écoles. Les cours et les devoirs s'enchaînent et parfois la motivation en pâtit... Nos conseils pour rester au top toute l'année.

"Dans tous les cas de figure, la prépa est une filière gagnante", assure Michèle Marouani, responsable de la classe préparatoire économique du lycée Olympe-de-Gouges, à Noisy-le-Sec (93). Son argument : les élèves rejoindront des écoles plus ou moins cotées, certes, selon leurs résultats au concours, mais tous ceux qui ont joué le jeu obtiendront une place.

Croire en ses capacités

Reste que ces lendemains heureux peuvent sembler très lointains lorsque s’accumulent les devoirs, les longues soirées de révision et les notes souvent bien plus basses qu’au lycée. Alors comment éviter de laisser son enthousiasme s’essouffler à l’approche de l’hiver ? "D’abord, il ne faut pas oublier que, si l’on est là, c’est que les professeurs ont cru en nos capacités", souligne Élise, 20 ans, en deuxième année de classe prépa scientifique au lycée Rabelais de Saint-Brieuc (22). "L’arrivée dans ce type de formation après le bac est difficile, car on doit apprendre à assimiler beaucoup d’informations en peu de temps, reconnaît-elle. Mais il ne faut pas se focaliser sur les notes. Ce sont les performances le jour du concours qui comptent. L’essentiel, au quotidien, c’est donc de bien comprendre ce que l’on nous demande de faire."

Bref, tournez le dos aux réflexes de la terminale et, plus que la note elle-même, regardez comment vous vous situez par rapport à la moyenne de la classe et si vous progressez au fil des devoirs.

Avoir une bonne hygiène de vie

Pourquoi tant d’efforts alors que les écoles proposent aujourd’hui de plus en plus d’admissions parallèles, se demandent certains ? "On ne peut intégrer une école sans un fort investissement, leur répond Michèle Marouani. Mieux vaut s’appuyer sur un bon encadrement en prépa que de réviser seul à la faculté d’économie-gestion, d’autant que les taux de réussite sont plus élevés." Une fois écartés ces doutes, reste à trouver le bon équilibre pour ne pas ensevelir sa motivation sous la fatigue.
"Il est déconseillé de faire une coupure totale pendant les vacances, par exemple, mais il faut savoir s’accorder quelques respirations si l’étudiant veut tenir la distance", rappelle l’enseignante. "Après le devoir sur table le samedi matin, nous ne sommes plus très productifs, mieux vaut s’accorder une demi-journée de détente", confirme Élise.

Nouer des contacts avec les professeurs

À l’internat, la jeune étudiante juge qu’il est appréciable de pouvoir échanger des coups de pouce avec d’autres élèves et de parler, tout simplement, avec des personnes qui traversent les mêmes épreuves. Parrainages avec des élèves de deuxième année, salles d’études collectives ou dialogues avec les professeurs lors des colles (interrogations orales) : autant d’appuis à saisir pour ne pas s’isoler face à des points de cours qui semblent obscurs mais aussi glaner des conseils d’organisation… Et relativiser. Si la classe préparatoire est souvent rattachée à l’univers de la compétition, "la concurrence se joue avec les autres lycées, mais pas au sein de la classe", conclut Michèle Marouani.
Ce qu’il faut retenir :

- Évitez de vous focaliser sur une mauvaise note ou un échec.
- Faites-vous confiance.
- Répartissez les efforts.
- N’oubliez pas l’hygiène de vie.
- Profitez des colles ou des rencontres avec les anciens pour demander conseil.

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