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Admissions parallèles en école de commerce : vaut-il mieux entrer à bac+2, bac+3/4 ou bac+5 ?

Par Jessica Gourdon, publié le 21 juillet 2014
1 min

Vous pouvez pousser la porte d’une école de commerce avec un niveau bac+2 à bac+5. Quelle option est la plus pertinente, par rapport à votre profil, vos envies et vos contraintes ? Nos conseils, extraits du guide Admissions parallèles en école de commerce, de Jessica Gourdon, aux éditions l’Etudiant.

Il est possible d'intégrer une école de commerce à bac+2, bac+3/4, voire à bac+5, selon les établissements et les concours. Chaque niveau d'entrée a ses "plus" et ses "moins".
  

Admissions parallèles en école de commerce : entrer après un bac+2

Entrer à bac+2, au même niveau que les étudiants qui viennent de prépa, permet de suivre le cursus complet du programme "grande école".

Vous aurez non seulement le temps de bien vous intégrer dans la promo, mais aussi de mûrir votre projet professionnel, de vous frotter à davantage de cours variés et de partir plus longtemps à l'étranger dans le cadre de stages ou de séjours universitaires.

Toutefois, si vous entrez en première année d'école, vous devrez financer trois ans de frais de scolarité. Un budget conséquent ! En outre, entrer avec une licence 2 de l'université ne permet pas de valider le cycle complet de licence, ce qui peut laisser certains sur leur faim.
  

Admissions parallèles en école de commerce : entrer après un bac+3/4

En intégrant une école en deuxième année, vous économisez le coût d'une année de scolarité, pour, au final, obtenir le même diplôme.

Autre avantage : vous vous calez sur le modèle "LMD", avec un vrai premier cycle achevé (en trois ans) et un second cycle master en école de commerce.

Enfin, en entrant à ce niveau, vous vous laissez un peu plus de temps pour mûrir votre projet professionnel et mieux prendre conscience des métiers qui vous attirent dans le monde de l'entreprise.

"Ces profils sont intéressants, par exemple quand les étudiants ont commencé par un BTS ou un DUT, puis sont passés par l'université, tout en effectuant un séjour d'études à l'étranger, dans un pays anglophone. Ils mettent toutes leurs chances de leur côté pour réussir le concours", remarque Jean-François Fiorina, directeur de l'ESC Grenoble et président de la banque Passerelle.

Toutefois, cette formule présente quelques inconvénients. Arriver en milieu de cursus, c'est débarquer dans une promotion déjà soudée. Aussi, vous devrez parfois vous remettre à niveau dans certaines matières, surtout si vous n'avez jamais étudié la gestion auparavant.

Enfin, vous aurez peut-être moins de temps pour effectuer de longs stages ou séjours à l'étranger. Mais sachez que de nombreux étudiants pallient cette carence en réalisant des "césures", à savoir des coupures de six mois ou d'un an entre la deuxième et troisième année d'école, afin de profiter de ce type d'expérience.
  

Admissions parallèles en école de commerce : entrer après un bac+5

Les candidats qui passent les concours des écoles de commerce après un master 2 ou au sortir d'une autre école (instituts d'études politiques, écoles d'ingénieurs...) sont en général plus matures que ceux qui passent ces concours deux ans après leur bac. Ils savent exactement ce qu'ils attendent de leur école de commerce, qui vient compléter un élément manquant dans leur parcours. De quoi rentabiliser à fond leur investissement !

En revanche, soyez bien sûr de votre décision. Suivre deux années d'études après avoir déjà décroché un diplôme bac+5, c'est long ! Non seulement cela implique un engagement financier important, mais cette option n'est pas toujours la plus stratégique.

C'est la raison pour laquelle les grandes écoles proposent des "mastères spécialisés", programmes en un an destinés avant tout aux diplômés bac+5. Des formations de 3e cycle très professionnelles et très spécialisées, qui ne durent qu'une seule année. Coût : de 6.500 à 20.000 €. Elles accueillent des étudiants issus des universités, des écoles d'ingénieurs, voire d'autres écoles de commerce. Idéal pour ceux qui savent déjà vers quel métier ils souhaitent s'orienter et qui veulent profiter de la professionnalisation et de l'"effet réseau" des grandes écoles.

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À découvrir aux éditions l'Etudiant :
"Admissions parallèles en école de commerce", par Jessica Gourdon.

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