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Arnaud, élève à Polytech Clermont-Ferrand : "La prépa intégrée m’a laissé le temps de réfléchir à ma spécialité"

Arnaud, Polytech Clermont-Ferrand
Arnaud, Polytech Clermont-Ferrand © Sophie Blitman
publié le 15 décembre 2012
1 min

Après le bac, Arnaud a intégré le parcours de préparation aux écoles d’ingénieurs du réseau Polytech (PEIP), à l’issue duquel il a décidé de se spécialiser en physique. Le voici désormais, à 20 ans, en première année de cycle ingénieur à Polytech Clermont-Ferrand. 

Quel a été votre parcours avant d’intégrer Polytech Clermont-Ferrand ?

Quand j’étais en terminale S, j’avais envie de devenir ingénieur mais je ne voulais pas faire de prépa classique. C’est pourquoi j’ai postulé aux INSA (Instituts nationaux des sciences appliquées), un réseau d'écoles après bac, où je n’ai pas été pris, ainsi qu’au réseau des écoles Polytech, où j’ai été admis. J’ai donc suivi le parcours PEIP (préparation aux écoles d’ingénieurs Polytech) à Montpellier, où j’habitais avec mes parents.

Ce sont deux années très généralistes qui permettent de se laisser le temps de réfléchir, sans se spécialiser tout de suite. Les cours (environ 25 heures par semaine) étaient donnés dans les locaux de la fac, et certains amphis étaient communs avec des étudiants de licence. Cela donne un côté vie étudiante très agréable après le lycée. On est beaucoup plus libre !

A l’issue des deux ans, on est classé. En fonction de notre rang, on peut choisir notre spécialité. Mon premier vœu était le génie civil, le deuxième, celui que j’ai obtenu, génie physique. Du coup, j’ai pris la direction de Clermont-Ferrand où il était proposé.

Avez-vous senti une différence en entrant en cycle ingénieur après les deux ans de prépa intégrée ?

Oui, il y a vraiment davantage de travail ! Ce n’est pas insurmontable, mais il faut vraiment travailler régulièrement, parfois le soir et le week-end. Cependant, l’aspect positif, c’est qu’on a choisi une spécialité et qu’on ne fait plus que des matières qui nous plaisent. Par exemple, en génie physique à Clermont-Ferrand, on fait toujours des maths mais appliquées à la physique.

Quel aspect de votre formation appréciez-vous le plus ?

Nous devons réaliser un projet sur deux ans, pour répondre au besoin d’un client. Pour mon groupe, c’est l’Institut Pascal, qui dépend de l’université, qui nous a demandé de construire un banc de mesures magnétiques. Encadrés par deux professeurs, nous sommes une quarantaine d’élèves à travailler ensemble sur ce projet qui a un budget total de 15.000 €.

La première année, on conçoit la machine. La deuxième année, on la construit. L’objectif est d’avoir un aperçu de notre futur métier d’ingénieur. C’est vraiment intéressant car cela permet de se projeter un peu dans la vie professionnelle, même si je ne sais pas du tout pour l’instant si j’ai envie de travailler dans l’aéronautique, l’automobile ou l’énergie : ma spécialité m’ouvre sur tous ces domaines.

Et quelle est l’ambiance à l’école ?

Pendant le PEIP, même si on est mélangé en cours avec d’autres étudiants de la fac, on reste beaucoup entre nous. On est très soudé. Ensuite, on se disperse dans toute la France en fonction des choix de spécialités de chacun, mais on a l’occasion de se revoir quand on revient à Montpellier.

A Clermont-Ferrand, on a appris à se connaître depuis la rentrée, grâce notamment aux activités organisées par le BDE (bureau des élèves), les sorties, les week-ends ski…

Vous fixez-vous un budget mensuel ?

Pas vraiment. Mes parents me paient les frais de scolarité, qui s'élèvent  à environ 600 € en cycle ingénieur. Et je vis avec 300 € par mois. Une somme que je dépense essentiellement en nourriture, et aussi en essence quand je prends ma voiture pour rentrer à Montpellier.

Propos recueillis par Sophie Blitman

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