Portrait

Ma vie d’étudiant à l’INSA Rouen : Jean, quand la chimie opère

Ma vie d’étudiant à l’INSA Rouen : Jean, quand la chimie opère
Jean a rejoint une école d'ingénieurs postbac, l'INSA Rouen, pour "rentrer plus vite dans le vif du sujet, dans le concret". © Céline Authemayou
Par Céline Authemayou, publié le 02 juillet 2015
1 min

Originaire de région parisienne, Jean, 21 ans, a rejoint l’école d’ingénieurs INSA Rouen en 2011, attiré par la filière chimie de l’établissement. Aujourd’hui en quatrième année, le jeune homme espère décrocher son premier emploi dans les secteurs de la pharmacie ou de la cosmétologie. En attendant, il savoure ses études et en profite pour “s’ouvrir l’esprit”.

Son affinité pour l'univers des sciences date de ses années lycée. À l'époque, Jean habite en région parisienne et se destine aux études d'ingénieurs. Au moment de choisir son orientation, le jeune homme sait déjà très bien ce qu'il ne veut pas. "Les classes prépas ? Je ne m'y voyais pas, avoue-t-il. J'avais peur de ne pas être à la hauteur." Quant à l'université, il hésite un temps puis préfère rejoindre une école d'ingénieurs postbac, pour "rentrer plus vite dans le vif du sujet, dans le concret".

Après un tour d'horizon des établissements, il porte son choix sur l'INSA Rouen, accessible directement après le bac et qui dispose d'une filière "chimie fine et ingénierie". "J'ai toujours aimé cette discipline, concède Jean. Je ne saurais pas vraiment expliquer pourquoi, mais j'apprécie le fait de travailler sur des petites échelles, des petites briques." Accepté sur dossier à Rouen, il rejoint donc l'école à la rentrée 2011.


Être étudiant, c'est gagner en autonomie


Les premières semaines, il faut s'habituer au changement de cadre : l'étudiant a quitté sa famille, se retrouve autonome. Comme tous ses camarades de première année, il bénéficie d'un logement dans l'une des résidences étudiantes de l'école. "Le plus gros changement est certainement le gain d'indépendance", analyse le futur chimiste.

Quant aux cours, ils prennent une toute autre envergure, sont plus spécialisés, plus pointus. "On fouille un peu plus les sujets." Durant ses deux premières années d'études, Jean suit des cours assez généraux, "à l'image de ceux d'une classe prépa classique, finalement". Il est rassuré par le fait de pouvoir rebondir, en cas d'erreur d'orientation. Mais ce n'est pas le cas. Le cursus lui plaît et sans surprise, il décide en fin de deuxième année de s'inscrire dans la filière chimie fine et ingénierie.

A l'INSA Rouen, les étudiants primo-entrants bénéficient tous d'une chambre en résidence étudiante.


Des stages, pour affiner les choix futurs


À une année de la fin de son cursus, Jean cultive encore et toujours son goût pour la chimie. En troisième année, il est parti au Danemark, réaliser un stage de trois mois dans un laboratoire de recherche. "L'expérience était très intéressante et elle m'a permis notamment de savoir que je ne compte pas travailler dans la recherche", sourit le jeune homme. "Avant d'obtenir des résultats, les étapes préliminaires sont beaucoup trop longues".

Si ses idées ne sont pas encore très claires, il préférerait s'orienter vers l'industrie pharmaceutique ou la cosmétologie. "J'ai envie de voir que le fruit de mon travail a un intérêt concret, je trouve cela beaucoup plus valorisant..."

Les cours dédiés aux humanités (anglais, communication, sport, etc.) représentent un quart du cursus des étudiants.


"Beaucoup de cours en humanités, qui ouvrent l'esprit"


En attendant le grand saut dans le monde de l'entreprise, Jean poursuit assidûment ses études de façon sereine. Depuis son arrivée à Rouen, il s'est créé un groupe d'amis, qui s'investit dans la vie de l'école. "Le bureau des élèves fait bouger les choses et il y a des clubs dédiés à de nombreuses activités, notamment sportives", apprécie l'étudiant.

Du côté des cours, si les sciences ont évidemment toute leur place dans l'emploi du temps, l'école, comme les 6 autres INSA, consacre un volume horaire important à l'enseignement des humanités : anglais, sport obligatoire, communication, management... Au total, un quart de l'année est dédiée à ces matières transversales. "C'est à mon sens une très bonne chose, reconnaît Jean. Cela nous oblige à ouvrir notre esprit et à ne pas rester concentrés sur nos petites molécules..."
 

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