Témoignage

Objectif grande école. Élisabeth en prépa scientifique : "Difficile de savoir si j'ai réussi les écrits"

Malgré la fatigue générée par les écrits, Élisabeth a gardé le moral.
Malgré la fatigue générée par les écrits, Élisabeth a gardé le moral. © Photo fournie par le témoin
Par Laura Makary, publié le 17 mai 2017
1 min

Jusqu'à la rentrée 2017, l'Etudiant suit trois jeunes, un lycéen et deux étudiantes, qui ont un point commun : ils veulent intégrer une école d'ingénieurs. Élisabeth, en deuxième année de prépa PSI au lycée Chaptal, à Paris, est en plein dans les écrits des concours.

Épisode 2. C'est à la fin de ses écrits que nous retrouvons Élisabeth, 19 ans, élève en deuxième année de prépa PSI (physique-sciences de l'ingénieur) au lycée Chaptal, à Paris. L'étudiante vient de terminer la première partie des CCP (concours communs polytechniques), qui permettent d'accéder à une trentaine d'écoles d'ingénieurs dans toute la France et Centrale-Supélec. Avant cela, elle s'est attaquée au concours des ENS (écoles normales supérieures), puis à celui des Mines

Lire aussi l'épisode 1 : Élisabeth en prépa scientifique : "On est tous dans le même bateau"

Le moral reste bon

Pour l'instant, l'étudiante semble plutôt sereine. "Il est difficile de savoir si l'on a réussi ou non car notre résultat dépend avant tout des autres. Mais je n'ai globalement pas été perdue. J'ai retrouvé beaucoup de choses que j'avais vues en cours", déclare-t-elle. Le plus dur : le concours ENS. "Il était long, avec des épreuves de quatre à cinq heures, des problèmes à plusieurs parties qui prennent beaucoup de temps", souligne-t-elle. Ceux des Mines lui ont semblé "plus faisables à terminer".

Les élèves de prépa ont ainsi été privés de jour férié, le 8 mai : ce lundi-là débutait les écrits du concours Centrale-Supélec. Un gros enjeu. "En quatre jours, on passe les maths, le français, la physique, les sciences de l'ingénieur et les langues. C'était mon quatrième concours. La fatigue se faisait sentir, c'était dur de me lever le matin, par exemple. Mais le moral est resté bon. Les épreuves ne sont pas simples, mais ce n'est pas non plus l'enfer. Idem pour mes camarades de classe, aucun n'a l'impression de s'être vraiment effondré", relativise Élisabeth, qui essaie de "rester concentrée". Son seul petit rituel avant une épreuve : "bien remplir les en-têtes de chaque copie".

Pas de révision de dernière minute

Pour tenir le choc des concours, l'étudiante s'est imposée du repos le week-end. "Je n'avais pas envie de m'embrouiller avec des révisions de dernière minute qui n'auraient fait que me paniquer. On a le nez dans nos feuilles toute la semaine, c'est aussi important de souffler", déclare-t-elle. Pour Élisabeth, le marathon a ralenti le 11 mai, dernière journée des écrits des Écoles centrale. Mais certains de ses camarades ont enchaîné avec E3A, un concours qu'elle a choisi de ne pas passer. 

L'année n'est pas terminée pour autant. "Je vais reprendre mon TIPE (travail d'initiative personnelle encadré), que je n'ai pas pu toucher depuis deux mois et qu'il faut rendre mi-juin. Ce n'est pas simple, car je travaille sur un code informatique qui ne me donne pas les résultats escomptés", explique Élisabeth. Elle prévoit cependant de se reposer avant les résultats d'admissibilité, qui tomberont au mois de juin. Elle saura alors quels oraux elle passera jusqu'à fin juillet.

Retrouvez les épisodes de notre série "Objectif grande école" et suivez Antonin, Élisabeth et Julie dans leur parcours pour intégrer une école d'ingénieurs :
- Antonin, en terminale S : "Je vise une école d'ingénieurs postbac". Épisode 1

- Julie, en DUT : une voie plus concrète pour devenir ingénieure. Épisode 1 

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