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Stéphane, élève à l’ESTIA Bidart : "Mon école forme des ingénieurs trilingues"

Stéphane, ESTIA
Stéphane, ESTIA © Sophie Blitman
publié le 15 décembre 2012
1 min

Stéphane, 21 ans, a intégré l’ESTIA après un bac STI en génie mécanique et productique, puis une prépa TSI. Sa première année lui donne l’occasion de s’ouvrir à d’autres matières que la mécanique, mais aussi, pour ce Parisien, de découvrir la Côte basque.

Pourquoi avoir choisi d’intégrer l’ESTIA ?

La prépa TSI nous donne accès à deux banques de concours : les CCP (concours communs polytechniques) et la banque de Centrale Paris. En arrivant en prépa, on vise plutôt Centrale et les Arts et Métiers, mais au fur et à mesure on se rend compte de son niveau. Après deux ans, mes exigences étaient un peu moins élevées, mais plus réalistes ! J’étais intéressé par le réseau Polytech et l’EIVP, mais l’ESTIA était mon premier vœu, parce que c’est une école généraliste qui forme des ingénieurs trilingues. C’est un atout lorsque, comme moi, on a envie de voyager plus tard dans le cadre professionnel. Et puis, l’école est située sur la Côte basque, ce qui ne gache rien !

Quel souvenir gardez-vous de la prépa et du concours ?

En prépa, il y a une masse de travail qui rend ces deux années vraiment difficiles. Surtout quand on vient de bac STI (sciences et technologies industrielles, ex- STI2D) comme moi. La marche est importante par rapport à la terminale, mais on est bien encadré. Globalement, c’est une bonne expérience que je ne regrette pas du tout.

Quant aux concours, c’est un mois de révision puis deux semaines d’épreuves vraiment intenses, durant lesquelles on donne tout ce qu’on a. Mais on sait qu’on y a été préparé. C’est dur mais avec le recul, j’en garde finalement un bon souvenir.

Qu’est-ce qui vous a le plus surpris en arrivant à l’école ?

L’accent mis sur les langues. Les deux premières semaines sont consacrées à une remise à niveau, avec des cours d’électronique ou de mécanique en anglais et en espagnol. Puis on passe une semaine d’immersion dans l’école d’ingénieurs de Bilbao, en Espagne. On se rend compte que l’objectif est vraiment de devenir ingénieur trilingue.

Une autre bonne surprise, c’est l’ordinateur portable que l’école nous a donné à chacun pour nous permettre de travailler chez nous, grâce aux logiciels et licences qui y sont installés.

Vous travaillez beaucoup ?

Ce n’est pas comparable à la prépa, et il n’y a pas de pression : il faut juste travailler régulièrement. Surtout, j’y prends plaisir ! Et pas seulement en mécanique, qui était ma spécialité au lycée. Bizarrement, je me mets à aimer l’informatique, alors que je ne pensais pas en faire un jour, ni y prendre goût ! En fait, c’est intéressant d’apprendre un nouveau langage, et de se dire qu’on devient polyvalent.

Et à côté des cours, qu’aimez-vous faire ?

Le BDE (bureau des élèves) de l’école est très présent et organise beaucoup d’activités. On sort dans les bars du petit Bayonne ou à Biarritz, mais comme je me suis installé avec ma copine qui a aussi intégré l’ESTIA, on profite surtout de nos week-ends pour se reposer et passer du temps ensemble. La région est très sympa pour se balader et je commence vraiment à m’y sentir attaché.

En quoi entrer en école a-t-il changé votre quotidien ?

Ce n’est pas évident de réussir à jongler entre les études et la gestion de la vie quotidienne : il faut faire les courses, la cuisine, la vaisselle… On se rend compte qu’on perd facilement une ou deux heures chaque jour !

Sur le plan financier, j’ai la chance que ma mère m’aide. Ma copine, elle, a fait un prêt étudiant qu’elle commencera à rembourser à la sortie de l’école. Car les frais de scolarité sont de 4.900 € par an. C’est beaucoup mais, vue la formation, on sait pourquoi on paie. En particulier, on doit passer un semestre à l’étranger, en Espagne ou en Angleterre. Or, les masters of science des universités anglaises sont très chers. Mais, pour nous, tout est pris en charge.

 

Propos recueillis par Sophie Blitman
 

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